Les fans de Guilty Gear ont dû se sentir délaissés avec l’imposant Dragon Ball Fighter Z ou encore le récent mais plus timide Granblue Fantasy Versus mais la saga n'a pas dit son dernier mot. Ce week-end avait lieu la bêta fermée de Guilty Gear Strive , dernier né de la série phare d’Arc System Works annoncé lors de l’ARCREVO 2019. Une occasion de vous livrer nos premières impressions sur ce nouvel opus et de se familiariser avec les nouveautés.
Gameplay : La bêta fermée de Guilty Gear Strive est lancée
Avant de rentrer dans les détails attardons-nous sur la présentation et l’HUD du jeu. Contrairement à son prédécesseur Guilty Gear Xrd Revelator Arc System Works abandonne son ancienne interface qui commençait à dater au profit d’une version plus épurée rendant les informations plus lisibles aussi bien dans les menus qu’en combat. Au niveau de ce dernier vous retrouvez comme à votre habitude quatres jauges à savoir: la jauge d’HP, la jauge de Burst permettant de se défaire de situations contraignantes et créer une ouverture, la jauge de Risk se remplissant au fur et à mesure que vous bloquez des attaques tout en vous punissant si vous jouez trop sur la défensive et enfin, la jauge de tension se remplissant si vous la jouer offensif afin d’augmenter votre meter.
NOUVEL OPUS ÉGALE NOUVEAUTÉ
La bêta fermée nous proposait un total de septs combattants hauts en couleur qui ne peuvent être que familiers aux aficionados de la franchise dont : Sol Badguy, Ky Kiske, Chipp Zanuff, May, Axl Low, Faust et Potemkin. Inutile de vous dire que le gameplay de ces derniers est diversifié, chacun des personnages est différent tant dans leur jouabilité que leur esthétique.
Bien qu’apprendre à chaque nouveau personnage différents inputs puisse paraître fastidieux vous remarquerez une logique dans l'enchaînement de certaines attaques spéciales. Prenons l’exemple de Faust avec son attaque spéciale Home Run : Il vous faudra effectuer un “Thrust” (quart de cercle + croix) pour aller chercher l’adversaire suivi d’un “Pull Back” afin de le ramener en inclinant le joystick vers Faust et enfin le dernier input avec rond pour enclencher le “Home Run”. C’est par cette corrélation d’inputs du joueur et animations du personnage que l’on trouve une certaine cohérence rendant la combo plus intuitive au fur et à mesure que vous pratiquez.
Évidemment, il y a tout de même des similarités, la plupart des Overdrive restent sur la même base, à savoir un double quart de cercle suivi de carré, croix, triangle ou rond. A noter que bien que les combattants nous soient d’apparence coutumière c’est dans leurs techniques qu’ils puisent leur renouveau. Entre autres le personnage de May ne dispose plus de certaines compétences telles que “Applause for the victim” ou encore son Overdrive “Ultimate Whiner” mais cela ne l’empêchera pas d’atteindre un seuil de dégâts conséquent. Les dégâts sont par ailleurs plus importants en règle générale, ce qui donne l’impression que les combats sont écourtés contrairement aux anciens opus. L’une des nouveautés principal de Strive est le Wall Break qui consiste à briser la barrière qui délimite le terrain et envoyer votre adversaire dans une autre partie de celui-ci à la manière d’un Dead or Alive. Cette mécanique vous permet de prendre l'avantage sur votre adversaire en repoussant les limites de votre jauge de tension.
Cet opus diffère aussi dans son système de Gatlings (l’annulation de coups par un autre), en effet le système de combo se rapproche de Mortal Kombat 11 , là où les opus précédents accordaient de l'importance aux chaînes d’attaques afin d’annuler les attaques normales, Strive restreint le potentiel de "coup de poing et coup de pied" comme point de départ ce qui pénalise une fluidité propre à Guilty Gear. La construction de son assaut peut donc s'avérer difficile pour les nouvelles recrues et frustrant pour les vétérans de la license. Le jeu n’étant pas prévu pour sortir de suite, c’est à voir si ce système sera gardé comme tel ou revu pour la version finale.
Concernant la réalisation le soft offre des décors somptueux enrichis par la maîtrise d’un jeu de lumière et un niveau de détails dantesque. Les animations de combats davantage peaufinées, les plans de caméra plus dynamiques et les effets spéciaux contribuent à nous faire ressentir l’impact de chaque coup. Le soft est une merveille pour les pupilles laissant place à des affrontements grandioses dignes des plus grand shonen. Le roster est sublimé par une mise en scène époustouflante et des animations lui rendant honneur. Chacun d’entre eux s’exprime différemment au travers de leur gameplay, l'esthétique d’autant plus poussée rend ces personnages plus attrayants et charismatiques qu’ils ne l’étaient auparavant.
LE MODE ONLINE
Au sujet du mode online nous retrouvons le fameux lobby interactif où il vous sera possible de personnaliser votre avatar, interagir et défier d’autres joueurs afin de grimper les échelons. Durant cette bêta il nous était cependant impossible de rejoindre un ami pour l'affronter, mais rassurez-vous, comme spécifié sur les menus de jeu, il vous sera possible de réaliser cette action dans la version finale. Quant aux serveurs, ces derniers s’avèrent stables bien que témoignant de certains problèmes de connexion entre joueurs. Dans cette bêta le jeu ne disposait pas non plus de sytème de Roll back, feature stabilisant l’affrontement pour nous donner l’impression que celui-ci s’exécute en local, cette dernière devrait cependant être ajouté dans le produit final.
Guilty Gear Strive présage un vent de fraîcheur bien qu'il s'aventure en terrain miné en passant en revue les bases d’un gameplay bien ancré chez les habitués ainsi que l’intégration de nouvelles mécaniques telles que le Wall Break. Avec cet épisode très audacieux aussi bien graphiquement que techniquement Arc System Works semble semble désireux d'attirer une nouvelle base de joueurs et il nous tarde de découvrir la version finale.