Il ne nous avait pas totalement conquis lors de notre première approche en mai dernier, mais était loin de nous ennuyer. Overpass a pris le temps de se peaufiner, quitte à voir sa sortie repoussée de 5 mois. Une longue durée pour revoir sa technique et son contenu autour d'un principe simple : arriver au bout de pistes plus accidentées les unes que les autres.

Un contenu en question ?

Deux types de courses pour réaliser cet objectif, la classique course d'obstacles, où l'on réalise plusieurs tours rapidement en évitant les dangers qui ralentissent la progression, et les épreuves de hillclimb dédiées aux pistes raides où il faut grimper d'un point A à un point B. Une idée simple, deux possibilités qui nous rendaient sceptiques quant à la durée de vie du titre. Le contenu présenté nous a un peu rassurés, puisque les classiques courses rapides côtoient un mode carrière et un mode multijoueur.

Ces deux derniers n'ont pas été joués lors de la présentation, mais détaillés. Sachez donc que le multi possède un split screen et hot seat en plus du online (des courses en temps réel avec d'autres joueurs). En carrière, le joueur débute en tant que rookie avec un véhicule basique, dans le but d'avancer au fil des courses, acquérir de nouveaux bolides et réparer les dommages subis avec l'argent collecté. Pour le reste, Overpass bénéficie de 24 véhicules dont 23 sous licences officielles (9 quads/ATV et 15 buggys/UTV), le dernier buggy sans licence étant un buggy à l'apparence un peu plus artisanale. Les courses classiques seront enfin boostées par un nombre de tracés plus qu'honnête, à savoir 40 pistes sur 6 environnements.

L'art de placer ses roues...

Des décors variés qui auront leur importance, car le type de sol change à chaque environnement et rend certains buggys plus efficaces que d'autres. Un constat effectué lors de nos sessions de jeu, il est difficile d'apprécier et d'anticiper de la même manière une piste de sable qu'un terrain boueux en course d'obstacles. En revanche, la météo n'a aucune influence sur la conduite, la pluie n'étant d'ailleurs pas disponible pour cette première itération. Bref, si rien n'a vraiment changé sur le fait de vérifier la position des pneus pour passer les obstacles, la gestion du poids et la physique ont subi quelques petits ajustements. Les véhicules nous ont semblé moins légers que lors de notre première approche du titre et les transferts de masse plus convaincants. En revanche, certains chocs avec quelques obstacles sont encore trop permissifs et remettent trop souvent dans le droit chemin. En tout cas, notre petite session dans le désert nous a montré que l'intérêt des courses d'obstacles se base sur l'optimisation. Au fil des tours, après avoir passé une première fois les diverses embûches, on se plait à gérer du mieux possible son accélérateur et sa technique pour défier le chrono.

...et de bien les utiliser

Pour le hillclimb, tout est surtout question de patience pour trouver le bon chemin, de dosage de l'accélération et d'une bonne gestion du différentiel. En effet, Overpass donne le choix avec les buggys de passer en course de deux à quatre roues motrices, mais aussi de bloquer le différentiel. Une donnée qui a une importance capitale en hillclimb, car même si passer en différentiel limite le fait de vouloir tourner, on peut franchir plus facilement certains obstacles en ligne droite. Cette gestion du différentiel est plus que plaisante, et ajoute une profondeur supplémentaire dans le gameplay d'Overpass. Pour finir sur le hillclimb, la recherche du bon chemin est pour le coup vraiment fun, juste ce qu'il faut de punitif, et les victoires une fois arrivés au sommet des périlleuses collines plus que grisantes.