Après avoir esquivé l’année 2018, Need For Speed revient avec son lot de courses automobiles au milieu du trafic, de jour comme de nuit. Au programme ? Du pilotage dangereux, des compétitions illégales et de la personnalisation tape-à-l’œil. Mais que fait la police ? Elle poursuit les chauffards, car oui, ce nouvel épisode marque le grand retour des forces de l’ordre dans l’aire de jeu. Il reste à savoir si le titre édité par Electronic Arts a des chances de devenir un Heat de cette fin d’année.
Need for Speed Heat : nos impressions en quelques minutes
Ma cité va craquer
Les voitures aux jantes agressives défilent dans les rues humides pendant que les quidams prennent aussi bien en photo les bolides dont les moteurs vrombissent que les bimbos aux tatouages saillants. Pas de doute, nous sommes bien devant un nouvel épisode de Need for Speed ! Sous-titré Heat, le titre édité par Electronic Arts place le joueur aux commandes de véhicules surpuissants afin qu’il gagne toujours plus de street cred'. De jour, il participe à des courses légales, sans trafic, dans la ville de Palm City. De nuit, il slalome entre les voitures d'innocents couche-tard dans le but d'atteindre l'arrivée sans se faire coincer par la police.
Les forces de l’ordre sont particulièrement remontées, et elles n’hésitent à percuter le mobilier urbain pour mieux ralentir les chauffards en fuite. Les policiers se souviennent de la mauvaise réputation acquise par le joueur et n'hésitent pas à envoyer des hélicoptères à la poursuite du héros (ou de l'héroïne en fonction de l'avatar confectionné). Sous la pluie, les bolides ont tendance à partir en tête-à-queue aisément. Il va donc falloir doser habilement la pression sur le stick. Plus facile à dire qu’à faire lorsque l’on est propulsé à plus de 150 km/h, de nuit, avec la police aux fesses et du trafic en face.
Quelques rayures sur la carrosserie
Lorsque l’on consulte sa carte grise, ce Need for Speed semble avoir toutes les qualités pour nous faire rugir de plaisir tels les pneus d'une Xantia un soir de victoire au tiercé. Malheureusement, notre essai ne s'est pas révélé si percutant. Techniquement, sur PS4 Pro, nous avons constaté un aliasing présent et du clipping sur les éléments du décor. Ces défauts visuels se remarquent particulièrement lorsque le soleil est à son zénith. De nuit, sur route humide, le rendu est plus agréable. Mais quel jeu de voiture ne l’est pas dans ces conditions ? Du point de vue du gameplay, la caméra de base, placée près du sol pour maximiser les sensations, gène parfois la visibilité. Enfin, nous avons rencontré deux bugs bloquants sur nos deux sessions. Les fautifs ? Des éléments de décor indestructibles contre lesquels la voiture s'est encastrée sans pouvoir s’en défaire. Nous espérons que les développeurs profiteront du temps restant pour corriger ces problèmes.
Dans Need for Speed Heat, il est possible de choisir n’importe quelle voiture et lui donner un style de comportement particulier (rapidité, adhérence, drift). Des swaps moteur sont également possibles afin d’exploiter le potentiel des véhicules.
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La démo de Need for Speed Heat était courte, puisqu’elle ne comprenait que deux courses (une de jour, une de nuit) et 5 minutes de balade libre dans les rues de Palm City. Pour le moment, nous attendons de voir vers où vont vraiment aller les développeurs. Les courses nocturnes contre la police restent plaisantes, mais il est difficile de s’emballer devant tant de classicisme. Nous verrons si la campagne réserve de jolies surprises quand le titre sortira le 8 novembre prochain sur PlayStation 4, Xbox One et PC.