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Ubisoft qualifie ce mode "d’itération du PvP né deux ans auparavant sur Wildlands". Deux escouades de quatre Ghosts s’affrontent sur des cartes variées et accidentées qui mettent à profit les nouvelles aptitudes physiques des Ghosts pour se mouvoir dans le décor. Les deux équipes tentent alors de remplir divers objectifs allant de la simple élimination à la destruction/protection d’une zone donnée dans un temps imparti. Ce Ghost War repose donc sur des principes de jeu similaires et intègre à la formule plusieurs spécificités de Breakpoint.

Ghost War accentue surtout son approche chasse à l’homme dans ce jeu du chat et de la souris où le chasseur et la proie changent de rôle continuellement. La dimension tactique qui caractérise ce mode compétitif structure des affrontements où la victoire passe avant tout par la communication et la coordination. En effet, les Ghosts gagnent à collaborer dans ce versus mettant l’accent sur la coopération et les synergies entre les quatres classes de personnages disponibles (Assault, Panther, Medic et Sharpshooter) pour l’emporter. Chaque opérateur possède des équipements, des compétences et des attributs essentiels à la réussite de la mission et à la survie du groupe.

Avant d’engager le combat, faut-il encore repérer ses cibles et Ubisoft s’est particulièrement penché sur cette problématique de détection. Un Ghost peut marquer momentanément un ennemi en le ciblant, en utilisant un drone ou encore en piratant le système de surveillance placé sur un point stratégique peu protégé. Le son joue également un rôle crucial lors de cette phase préliminaire. Le moindre tir est indiqué approximativement sur la carte et pointe du doigt un éventuel ennemi. Cette simple information aiguille l’escouade et fait monter progressivement la tension sur la map jusqu’à la confrontation directe.

... & destruction

Les gunfights, toujours sporadiques, n’ont rien perdu de leur intensité depuis les lointaines contrées boliviennes... bien au contraire. La moindre échauffourée révèle chez le joueur un puissant instinct de survie motivé par un système de blessure fraîchement ajouté. Se soigner prend du temps et oblige l’opérateur à rester statique quelques secondes… un court instant parfois suffisant pour passer de vie à trépas. Un Ghost n’est pas invincible et tombe à terre en un claquement de doigt. Sur ce point, les snipers semblent très avantagés à l'heure actuelle sur les deux cartes présentées (PMC Camp et Tech Port).

Les environnements encore trop dégagés facilitent grandement les tirs longue distance. Pourtant, Ubisoft encourage un gameplay actif via la disposition aléatoire de précieux items sur la carte (drones, soins…) et l’ajout d’une zone interdite concentrique réduisant le champ de bataille en fin de partie. Cette feature à elle seule supprime toute passivité potentielle et pousse les Ghosts à décider de l’issue du combat par les armes et non le chronomètre. Cependant, la réanimation sans limite des coéquipiers rallonge fortement les rounds et force à camper les cadavres pour éviter tout retour en jeu.

Dans le but d'équilibrer le PvP, Ubisoft désactive ou modifie plusieurs items, passifs et armes… Toujours dans un soucis d’équité, l'éditeur oblige les joueurs à débuter une partie avec des configurations pré-établies de Ghost. Au chapitre des bonnes nouvelles, Ghost Recon Breakpoint partage l’avatar du joueur entre les différents modes de jeu. La progression de votre personnage est unique et reflète parfaitement votre niveau ainsi que les heures passées sur l'archipel Auroa.