Après la tuerie du lycée Marjory Stoneman Douglas de Parkland en Floride qui a fait dix-sept mort et une quinzaine de blessés, le président américain Donald Trump était parvenu une nouvelle fois à esquiver le débat sur la régulation des armes à feu dans son pays en se réfugiant derrière la violence dans les jeux vidéo. Après les paroles, il semble maintenant temps d'agir...
A l'heure où il est aussi simple de se procurer un fusil-mitrailleur qu'un jeu vidéo pour les habitants de certains états, le gouvernement américain a décidé que le gros problème de ce pays était sans nul doute la jeunesse corrompue par les shooters et autres titres violents. Ainsi, un rendez-vous a été fixé entre le chef de l'état et "les membres de l'industrie vidéoludique", comme l'a annoncé la secrétaire de presse de la Maison Blanche dans une récente conférence visible à cette adresse.
La question est maintenant de savoir qui sont "ces membres de l'industrie vidéoludique". Les patrons des grands studios ? Des spécialistes du milieu ? Quoi qu'il en soit, l'ESA, l'organisation syndicale des acteurs du secteur, a annoncé n'avoir reçu aucune invitation alors qu'elle représente EA, Activision, Ubisoft, Bethesda, Epic Games, Bandai Namco, Square Enix, Take-Two et bien d'autres géants. Espérons donc que ce point sera éclarci et qu'il s'agira d'une discussion équitable débouchant sur des décisions pertinentes...