Nouvel épisode tumultueux pour Star Citizen, qui reste cette fois en travers de la gorge de Crytek, partenaire du développeur Cloud Imperium Games. L'entreprise allemande poursuit le studio en justice, en raison d'une rupture de contrat.
Il faut en effet savoir que l'ambitieux titre d'exploration spatiale reposait à l'origine sur le moteur de Crytek, le CryEngine. Les deux entreprises ont collaboré dès 2012, le projet Kickstarter illustrant son concept via cette technologie. Elles ont formalisé leur partenariat avec un contrat, permettant aux développeurs un usage avantageux du moteur contre le fait d'en faire une utilisation exclusive ainsi que la promotion. Toutefois comme le rappelle Crytek, le studio a récemment transité vers le moteur Amazon Lumberyard, basé sur l'architecture du CryEngine, ce qui constitue à son sens une rupture de contrat. La firme note également qu'avant cela, Cloud Imperium minimisait la présence du moteur en l'appelant plutôt "Star Engine". Elle ajoute que les développeurs s'étaient aussi engagés à contribuer à l'amélioration du logiciel, une promesse non tenue selon elle.
Star Citizen constitue une partie de la plainte puisque sa campagne solo, Squadron 42, est également en cause. Le contrat entre les deux parties prévoyait en effet une utilisation du moteur CryEngine au sein de Star Citizen, et Squadron 42 n'aurait jamais été évoqué. Squadron 42 étant considéré comme un achat à part, il s'agit pour Crytek d'un projet séparé et d'une violation de copyright.
L'entreprise compte ainsi se faire dédommager et s'est rapprochée de la cour de district de Californie. Dans une déclaration, Cloud Imperium s'est dit au courant de cette nouvelle et a indiqué qu'il se "défendra vigoureusement" contre une plainte "sans fondement".
Star Citizen vous fait voir du pays
Source : PC Gamer