En dépit de quelques imperfections, Metro : Last Light et Metro 2033 rendaient plutôt bien justice à l'univers de Dmitri Glukhovski, auteur des romans post-apo dont la franchise vidéoludique est issue. Dans le cadre d'une session de questions / réponses sur Reddit, l'homme a évoqué sa collaboration avec 4A Games et l'avenir de la licence.
Situé dans une univers dévasté dans lequel une poignée de survivants se terrent dans le métro de Moscou pour échapper à un hiver nucléaire, la saga Metro se démarque par l'atmosphère claustrophobe qui règne en permanence sur les terres désolées de Russie. Dmitri Glukhovski, dont les travaux ont été adaptés par 4A Games, a évoqué avec les internautes sa collaboration avec le studio. L'homme a affirmé que le jeu vidéo n'en avait sans doute pas fini avec la saga Metro, corroborant ainsi les informations faisant état d'une suite, toutefois loin d'être officialisée.
Alors qu'est paru le 10 décembre dernier Metro 2035, Glukhovski affirme avoir fait le tour de son concept et que ce roman sera le dernier.
Metro 2035 conclut les livres le la saga. Je ne prévois pas d'écrire un autre roman Metro. Je pense que les questions principales trouvent leurs réponses dans Metro 2035. Et même s'il n'y aura aucun autre LIVRE (sic) Metro, cela ne veut pas nécessairement dire que l'histoire d'Artyom ne peut pas continuer dans un autre media...
Glukhovski est en tout cas largement enthousiasmé par la politique cross-media, qui se répand petit à petit dans notre industrie, comme en témoigne certaines de ses déclarations :
Metro 2035 réunit les intrigues des livres et des jeux, et les personnages des deux media se rencontrent ici. Les jeux, films et livres sont des arts différents.
Effectivement, l'exercice de l'adaptation peut parfois se résumer à un numéro d'équilibriste, mais Gloukhovski a bien conscience des enjeux et a regardé avec bienveillance les travaux de 4A Games, en prenant en compte les contraintes imposées par le format jeu vidéo.
Vous ne pouvez pas simplement transposer un livre en film ou en jeu, car ces derniers jouent avec leurs propres règles. Il y a toujours une adaptation vers un nouveau medium. Dans le roman Metro 2033, Artyom, le personnage principal, ne tue qu'une seule personne. Alors, quand vous adaptez ça en un shooter survival-horror en 3D, cette mort unique ne semble pas suffisante, non ?
Quel que soit l'avenir réservé à la franchise, Glukhovski n'est assurément pas opposé à laisser à Deep Silver et à 4A Games le soin de prolonger l'aventure d'Artyom, l'homme évoquant un travail d'adaptation fait avec "amour et respect" et admettant partager avec le studio la même vision de l'apocalypse. En outre, la liberté pour les développeurs sera d'autant plus grande que l'auteur ne désire pas une "adaptation littérale des romans" et qu'il est plutôt enclin à privilégier une histoire indépendante basée sur son univers. Un bel exemple de collaboration fructueuse, donc.
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Trailer de lancement de Metro : Last Light