Comme rapporté par Polygon, 1.500 joueurs américains de Pokémon GO ont été suivis durant les mois de juillet et août 2016, soit la période la plus faste pour le jeu. Après avoir commencé à capturer des créatures sur leur smartphone, les interrogés ont vu leur compteur de pas exploser, avec une moyenne de 7,229 pas par jour. Toujours selon la même étude, il s'agit d'un chiffre 13 % supérieur à la moyenne de la population générale, une bonne nouvelle pour la santé publique selon Microsoft Research.

Jouer à Pokémon GO pourrait augmenter l'espérance de vie collective de plusieurs millions d'années. Je trouve l'analyse de l'espérance de vie intéressante car cela met en avant, d'une part l'impact massif que les jeux tels que Pokémon GO peuvent avoir sur la santé publique, et de l'autre le fait qu'une application puisse avoir un impact mesurable sur l'espérance de vie des américains. Cependant, cette analyse est basée sur la supposition que Pokémon serait capable de maintenir des niveaux d'engagement élevés. C'est certainement le but (de Niantic), mais notre analyse montre également qu'il s'agit de leur principal challenge.

Comme le souligne Tim Althoff, chercheur en chef sur cette étude, la grande force de Pokémon GO est de réussir à toucher des populations normalement peu intéressées par les applications ou accessoire de fitness. Malheureusement, les effets bénéfiques sur la santé publique ne pourront être observables que si le titre de Niantic réussi le grand défi de faire revenir ses utilisateurs fréquemment durant une longue période. Mais comme le prouvent le classement des téléchargements de l'App Store ou de l'Android Market, la folie Pokémon GO est bien retombée ces dernières semaines. Notez tout de même que cela n'empêche pas l'application de générer toujours près de 2 millions de dollars par jour.