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News jeu Les jeux Dragon Ball : du Japon à l'occident
Profil de Ayden_,  Jeuxvideo.com
Ayden_ - Rédaction jeuxvideo.com

Cela peut paraître étonnant mais les premiers jeux Dragon Ball ne sont en rien des jeux de baston. Ainsi, la toute première adaptation des aventures de Son Goku est un shoot'em up mettant en scène le petit héros sur son nuage magique. Le jeu, sorti sur l'obscure Super Cassette Vision - une machine japonaise passée inaperçue en France - demeure très sympa et fidèle à l'univers du manga. Durant les années suivantes, les développeurs (sans doute bloqués par les limitations techniques des consoles de l'époque) préfèreront se focaliser sur les jeux de plateau et les jeux de rôle. Il faudra finalement attendre l'arrivée des Mega Drive et autres Super Nintendo pour que les créateurs daignent enfin se plonger dans l'élaboration de véritables jeux de baston. Comme vous allez le voir à travers cet article, l'univers de Dragon Ball va bien au-delà du VS Fighting. Et dans le lot, il y a de sacrées trouvailles...

Les jeux Dragon Ball : du Japon à l'occident
Les jeux Dragon Ball : du Japon à l'occident

Comme dit dans l'introduction, le tout premier jeu sous licence Dragon Ball est apparu en 1986. Intitulé Dragon Ball : Dragon Dai Hikyō, le programme plonge le joueur dans un jeu de tir mettant en scène Goku sur son nuage magique. Pour éliminer ses ennemis, ce dernier peut utiliser son célèbre bâton ou balancer de bons vieux Kamehameha. Pour l'époque, le bestiaire est plutôt varié, les items (qui rapportent des points ou rechargent la santé du joueur) sont présents et on note même la présence des personnages emblématiques de la série, à l'image d'Oolong ou encore de Yamcha. De temps à autre, vos camarades apparaissent même à l'écran, à bord d'un vaisseau, pour vous lancer des capsules. Celles-ci ont différents pouvoirs comme le fait d'améliorer votre portée ou encore d'exécuter une attaque continue. Mais ce qui fait la force du jeu, c'est avant tout son côté exploration. Les boules du dragon sont cachées dans les décors et le joueur doit les retrouver en détruisant les bâtiments pour passer au niveau suivant. Pour un jeu des années 80, Dragon Ball : Dragon Kaihikyō est d'une grande richesse. Et que les amateurs de l'ermite pervers (non, on ne parle de Jiraya) se rassurent : Tortue Géniale est bien de la partie ! Le vieillard apparaît aléatoirement et vous fait participer à des combats en 1 contre 1, pour un résultat perfectible mais l'idée est intéressante. Pour une toute première apparition sur la scène vidéoludique, la cartouche Super Cassette Vision est épatante. Même si le jeu peut paraître lent et que les musiques sont peu nombreuses (l'une d'entre elles est tirée de la série animée tout de même), on passe un bon moment !

LES BALLES DU DRAGON

Les jeux Dragon Ball : du Japon à l'occident
Pour sa première apparition en Europe, Dragon Ball ne laisse pas un grand souvenir.

Quelques mois après Dragon Ball : Dragon Daihikyō, le héros japonais débarque sur Famicom (la NES en japonais). Cette fois, il s'agit d'un beat'em up avec une progression très classique. Son Goku se déplace dans différents niveaux en cognant sur tout ce qui bouge et en ramassant du riz qu'il se dépêche d'engloutir. Si vous avez connu l'époque de la NES, vous avez forcément touché un jour ou l'autre à ce titre. Et le souvenir que l'on en a, en général, c'est celui d'un jeu décevant, qui ne respecte qu'en partie l'univers du manga. Chapeauté par Bandai, Dragon Ball : Le secret du dragon, c'est son nom, propose une traduction en français. Si c'est assez rare pour être souligné, on regrette que celle-ci soit parfois totalement à côté de la plaque. On en veut pour exemple les fameuses "Balles du dragon" ou encore Oolong qui devient Goret. Au-delà des dialogues d'une lenteur abyssale, l'aventure enchaîne les bévues : problèmes de collision, combats mal réglés, level design peu inspiré, etc. Pour couronner le tout, le jeu ne dispose en tout et pour tout que d'une seule et unique musique. Entêtante, complètement ratée, elle devient un calvaire ! Dragon Ball sur NES, malgré son mélange d'exploration et de combats contre les boss, est un échec qui se permet trop de libertés pour toucher les fans. Son Goku termine même sur la lune ! Si ce décor fait référence à Tonijinka (Toto le lapin chez nous) dans l'anime, il faut avouer que l'aspect visuel des lieux tranche avec ce qu'on a l'habitude de voir dans la série Non, décidément, pour le premier jeu Dragon Ball en France, le héros de Toriyama méritait bien mieux...

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LES JEUX DRAGON BALL AU JAPON

Les jeux Dragon Ball : du Japon à l'occident
Dès le second épisode sur NES, Bandai a modelé le gameplay sous la forme d'un jeu de cartes.

Si la plupart des jeux Dragon Ball sont arrivés en occident, certaines productions sont restées exclusives au Japon. C'est le cas de Dragon Ball : Daimaō Fukkatsu, que l'on pourrait traduire par La résurrection du Dragon. Il s'agit du deuxième épisode à voir le jour sur la NES japonaise et le résultat est bien différent de son aîné. Cette fois, les développeurs (sans doute conscients des innombrables lacunes du premier volet) ont imaginé des combats se déroulant à base de cartes. Le joueur possède un deck et doit tout faire pour vaincre ses ennemis en adoptant la bonne stratégie. L'histoire du jeu débute lorsque le démon Piccolo hôte la vie à Krilin. Terrassé par la mort de son ami, alors même qu'il vient de disputer le Championnat du Monde des Arts Martiaux (avec un combat final contre Tenshihan), Son Goku décide de partir à la recherche des boules de cristal pour ressusciter son fidèle acolyte. Au vu de l'expérience, il est hautement compréhensible que ce titre n'ait jamais vu le jour dans nos contrées. Non pas qu'il soit mauvais, mais son concept, mélangeant jeu de plateau et combats avec des cartes, n'aurait peu ou pas intéressé le public occidental (même les mentalités évoluent,comme l'attestent Dragon Ball Z : Les Guerriers Légendaires sur Gameboy Color et Dragon Ball Z : Goku Densetsu sur Nintendo DS en 2007) Un an plus tard, Bandai renouvellera l'expérience avec Dragon Ball 3 : Goku Den qui couvre, cette fois, l'arc scénaristique allant du 23ème Championnat du Monde des Arts Martiaux (avec un combat final anthologique entre Piccolo et Son Goku) à l'apparition des Saiyans sur Terre. Cet épisode, exclusivement japonais, reviendra sous la forme d'un remake en 2002 sur WonderSwan, la console portable de Bandai. Pour l'occasion, les graphismes et les musiques ont été améliorés et le résultat est encore plus agréable.

Dragon Ball 3 : Goku Den

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En 1990, c'est au tour de Dragon Ball Z : Kyōshū! Saiyan de voir le jour. Il s'agit du premier jeu estampillé "DBZ" et il reprend, comme ses confrères, le principe des cartes à jouer et du jeu de plateau. L'intrigue met en scène un plus grand nombre de personnages et fait même intervenir des protagonistes aperçus dans le premier film d'animation de la licence. Capitalisant sur le succès de la cartouche, Bandai donnera naissance à deux autres titres : Dragon Ball Z II : Gekishin Freeza qui, comme son nom l'indique, englobe la période sur Namek tandis que Dragon Ball Z III : Ressen Jinzōningen couvre l'arc des Cyborgs jusqu'à l'apparition de Cell. Tous ces jeux, au cours des années NES, ont reçu un très bon accueil au Japon. Un dernier épisode, reprenant le mix cartes/combats verra le jour en 1993. Intitulée Dragon Ball Z Gaiden : Saiyajin Zetsumetsu Keikaku, cette cartouche a la particularité de proposer une intrigue totalement inédite. On y affronte un Docteur fou qui a l'intention de détruire la Terre en y répandant un gaz mortel. Au final, ce sont pas moins de 8 volets de Dragon Ball (si l'on compte la version japonaise du Dragon Ball que l'on a eu en France) qui verront le jour sur NES. À ceux-là, il faut ajouter deux autres épisodes commémorant le vingtième anniversaire du célèbre magazine "Weekley Shōnen Jump". Connu sous le nom Famicom Jump : Hero Retsuden et Famicom Jump II : Saikyō no Shichinin, ces deux aventures mettent en scène les héros emblématiques de la publication, dont ce bon vieux Son Goku. Il s'agit des premiers cross-overs de l'histoire.

Dragon Ball Z III : Ressen Jinzōningen

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Un accessoire venu d'ailleurs [[image:2285654|position=gauche]]

En décembre 1992, l'éditeur Bandai tentera ainsi un véritable pari avec le Datach Join Rom System, une sorte de boitier permettant de lire les codes barres. Appelé Dragon Ball Z : Gekitō Tenkaichi Budōkai, le jeu tranche avec le concept des épisodes précédents. Cette fois, les combats sont de retour mais la progression fait davantage penser à un mélange de VS Fighting teinté de composantes RPG. Grâce à ses cartes (une quarantaine), le joueur peut interagir directement avec son personnage. Il suffit de passer la carte dans le lecteur du Datach Join Rom System pour que le jeu réagisse, en temps réel, aux indications envoyées par la carte. C'est ingénieux et il s'agissait d'une belle curiosité à l'époque mais il faut avouer que le côté gadget de l'appareil (en plus de sa masse imposante) n'a pas aidé à l'imposer.

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Dragon Ball Z Super Gokuden : Totsugeki-Hen

En 1992, alors que Bandai continue de développer sur NES, l'éditeur délivre un premier jeu Dragon Ball pour la Super Famicom (Super Nintendo chez nous). Dragon Ball Z : Super Saiya Densetsu n'est pas un titre inédit à proprement parler, car il ne fait que reprendre les deux premiers épisodes (combats avec les cartes) de la NES. Pour l'occasion, les graphismes et la bande sonore sont remaniés mais les personnages tirés du film sont inscrits aux abonnés absents. Par ailleurs, le jeu n'exploite pas vraiment les capacités de la console et l'unique musique tape vite sur le système. Cela n'empêchera pas le jeu de rencontrer un succès d'estime, certains joueurs le qualifiant de meilleur RPG estampillé Dragon Ball. Par la suite, l'éditeur s'essayera aux jeux de combats avec la série des Butōden (ceux que l'on aura en France) pendant de longues années. Le Japon connaîtra, en plus de l'ultime Hyper Dimension, deux épisodes inédits. Le premier, Dragon Ball Z : Super Gokuden : Totsugeki-Hen, retrace la jeunesse de Son Goku jusqu'à son affrontement contre le démon Piccolo. Mélange de quizz et de combats à base de shifumi (pierre, papier, ciseaux), ce soft, assez pauvre sur le plan technique, ne laissera pas de souvenirs impérissables. Malgré un accueil mitigé, Bandai livrera une suite intitulée Kakusei-Hen, avant de sortir le drapeau blanc. Durant les années 8 et 16-bits, la saga Dragon Ball a connu une ribambelle de titres qui n'ont jamais quitté le Japon. Aujourd'hui, grâce aux groupes de traduction, il est possible de les découvrir (en français ou anglais selon les jeux) et il y a parfois de belles surprises. Cela vaut aussi pour les RPG Dragon Ball sortis sur Game Boy : Dragon Ball Z : Goku Hishōden et Goku Gekitōden.

Dragon Ball Z : Goku Gekitōden

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La Playdia

Au milieu des années 90, Bandai a tenté de concurrencer SEGA et Nintendo en lançant la Playdia. Cette console, qui finira aux oubliettes, a pourtant connu de belles adaptations de séries japonaises, dont Dragon Ball Z. Profitant de son support CD, les développeurs ont donné naissance à une saga nommée Gaiden : Zetsumetsu Keikaku. Deux épisodes verront le jour et ces derniers sont aujourd'hui très recherchés des collectionneurs. Du côté du gameplay, en revanche, il ne faut pas s'attendre à des monts et merveilles. Concrètement, un dessin animé défile à l'écran et le joueur doit appuyer sur le bon bouton au bon moment pour progresser. Il ya aussi une sélection de coups qui apparaît de temps à autre. Très limité, le jeu a surtout été remarqué par son excellente réalisation (quasi digne de l'OAV).

La PC Engine, quant à elle, aura le droit à un épisode exclusif à son lecteur CD. Dragon Ball Z : Idainaru Son Goku Densetsu est une petite perle méconnue. Dans ce jeu, les deux fils de Son Goku retracent la vie de leur père à travers ses 7 affrontements les plus marquants. On retrouve ainsi des adversaires emblématiques tels que Tao Pai Pai, Tenshihan, le démon Piccolo, Piccolo, Vegeta, Freezer et enfin Cell. Malgré un gameplay très particulier (une combinaison de touches et de combats à sélectionner avec une foule d'éléments stratégiques), le jeu est une merveille en matière de mise en scène. L'introduction reprend le célèbre générique Cha-La-Head-Cha-La mais avec le moteur du jeu, tandis que les séquences sont entièrement parlées. Les combats, quant à eux, offrent différents niveaux de zoom selon le moment de l'affrontement et on en prend plein les mirettes grâce à d'excellents graphismes et animations. Si Idainaru Son Goku Densetsu est considéré comme l'un des meilleurs jeux de la licence, c'est assurément parce qu'il est l'un des plus fidèles à la création originale.

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Au cours des années qui suivirent, les jeux Dragon Ball ont, en très grande majorité, rejoint les côtes européennes. Outre les Dragon Ball Super Butōden et l'excellent Hyper Dimension sur Super Nintendo, les joueurs occidentaux ont pu découvrir des épisodes très étonnants. C'est le cas du très particulier Dragon Ball Z The Legends (ou la Grande Légende des Boules de Cristal) qui reprend un peu le concept du jeu PC Engine, avec une barre centrale qui influe sur le déroulement des combats. Lorsque le joueur prend l'ascendant, celle-ci se remplit de bleu et il faut atteindre son extrémité pour que les combattants déclenchent automatiquement une super attaque. Dans le cas contraire, la barre se garnit de rouge et c'est l'adversaire qui vous envoie une grosse patate dans la figure. Si le gameplay se veut bourrin, avec des commandes très simples, la mise en scène et la pêche qui découlent des combats font de Dragon Ball Z The Legends l'un des titres les plus respectueux de la licence.

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DANS LA POCHE

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L'Héritage de Goku

À l'image des productions Game Boy, de nombreux jeux Dragon Ball ont élu domicile sur les consoles portables. Certains d'entre eux ont particulièrement marqué les esprits, notamment sur Game Boy Advance. C'est le cas de l'Héritage de Goku, une aventure à la Zelda qui retrace les débuts de la saga "Dragon Ball Z" jusqu'au combat contre Freezer. Très accessible, mais sans doute un peu trop facile et court, il n'en demeure pas moins intéressant et apporte un vent de fraîcheur sur la licence. Sa suite, qui couvre la période Cyborgs et Cell, conserve la même recette pour un résultat tout aussi appréciable. Mais il faut bien le dire, ces deux titres n'arrivent pas à la cheville de Dragon Ball Advanced Adventure, qui est assurément l'un des meilleurs jeux de la saga. Reproduisant fidèlement l'univers du premier arc scénaristique (avec Goku petit, Bulma, l'Armée du Ruban Rouge...), ce beat'em up est un bijou ludique, visuel et sonore. On retrouve l'esprit de l'anime avec des combats dynamiques et une pêche incroyable dans le déroulement du jeu. L'une des plus grosses performances provient des animations, ultra soignées, qui permettent de (re)plonger totalement dans la création de Akira Toriyama. Entre les phases de beat'em up, les combats entre 1 contre 1 ou les séquences de shoot sur le nuage magique, ce titre est une merveille ! Dommage qu'il se boucle trop rapidement ! Il ne faut en effet que deux heures pour en venir à bout et il n'y a pas beaucoup d'objets et secrets à dénicher.

Dragon Ball : Advanced Adventure reprend fidèlement le premier arc scénaristique

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Le film Dragon Ball a aussi eu le droit à son adaptation, pour un résultat peu mémorable.

Dans la continuité de cette cartouche, Bandai a profité de l'arrivée de la Nintendo DS et de la PlayStation Portable pour perpétuer l'ouverture des jeux Dragon Ball. Dans le sillon des Supersonic Warriors, l'éditeur a tenté un véritable pari en 2007 avec Dragon Ball Z : Goku Densetsu sur la portable aux deux écrans. Sans doute nostalgiques de l'ère NES, les développeurs ont imaginé un nouveau jeu de cartes mêlant stratégie et combat. Et cette fois, celui-ci est sorti en occident ! Accessible et doté d'une belle durée de vie, l'aventure propose quatre scénarios et demeure agréable. Elle aurait juste mérité des graphismes plus détaillés et un aspect moins répétitif, mais c'est toujours plaisant de s'essayer à des titres DBZ qui vont au-delà de la "simple" baston. Toujours sur DS, mais un peu plus proche de nous cette fois, Dragon Ball Z : Attack of the Saiyans est un RPG signé par des spécialistes du genre : Monolith Soft. Les combats s'y déroulent au tour par tour et la réalisation, qui reprend les lieux bien connus de la série, flatte la rétine. On peut contrôler Goku et cinq de ses acolytes et le jeu offre une progression cohérente, avec une évolution des statistiques de chaque personnage et un gameplay ingénieux (capacités actives et passives, nombreux enchaînements, attaques combinées...). Le programme est une vraie réussite, on peut incarner jusqu'à 6 personnages et l'histoire est fidèle à la série. La DS n'a vraiment pas à rougir de sa ludothèque Dragon Ball. Quant à la PSP, elle possède de bons jeux de baston estampillé "DBZ" mais traîne aussi un boulet qu'elle aurait bien aimé détacher : Dragon Ball : Evolution. Tiré du film, ce fighting game est une insulte à la licence. Si l'ensemble peut paraître potable graphiquement, tout le reste est à revoir. Les personnages, aussi charismatiques que des huîtres, se livrent à des combats peu spectaculaires, la faute à des coups peu variés et à une ambiance d'une molesse absolue. Devant un tel massacre, on en vient à s'endormir sur sa console et à sortir le disque UMD de rage. C'est sûr, la machine de Sony méritait bien mieux...

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LE PARI DU MMO

Même si le manga fait la part belle aux combats, les créateurs des jeux Dragon Ball ont cherché à amener la licence dans différents univers. On a ainsi pu voir fleurir des jeux d'aventure, des jeux de rôle, des jeux de cartes, des beat'em up, des expériences interactives... il y en a eu pour tous les goûts. On peut d'ailleurs difficilement passer sous silence la série des Budokai avec un troisième volet très apprécié des fans. Plus dynamique que ses aînés et mieux optimisé (notamment dans les collisions mais aussi dans la facilité à sortir les coups ou à se téléporter), il propose un contenu intéressant et fait étalage de belles qualités. Quant à la saga Tenkaichi, elle est considérée comme l'une des plus efficaces, avec un dernier épisode inoubliable qui est un festival de bonnes idées. Le scan de l'adversaire a été automatisé, les combats offrent plus de liberté et il y a même des stages de nuit qui influent sur le comportement des Saiyans (ces derniers se transforment en scrutant la lune). À ce jour, il est considéré comme le meilleur épisode de ces dernières années et ce n'est évidemment pas un hasard. Pour avoir un aperçu plus complet de ces jeux, nous vous invitons à relire notre dossier consacré aux jeux Dragon Ball à travers les générations.

Depuis 2015 et l'avènement de la série Xenoverse, la saga Dragon Ball s'essaye à un nouvel environnement et s'en sort avec les honneurs. Sans être parfait, le premier épisode - mélangeant combats et composantes de MMO - a été accueilli par plus de deux millions de joueurs et il est la preuve que ces derniers sont avides de nouveautés. Dragon Ball Xenoverse 2 sera là dans quelques semaines et on sent que les développeurs ont cherché à gommer toutes les imperfections de l'original. Les affrontements sont encore plus dynamiques, le jeu offre plus de liberté et des optimisations notables ont été effectuées sur les commandes et l'enchaînement des combinaisons. Pendant des années, la faute à un manque de renouvellement, la licence s'est perdue et c'est donc avec un réel espoir que l'on attend cette suite. Cela tombe bien, on sera très bientôt fixés.

Xenoverse 2 arrive et il devrait frapper fort !

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Commentaires
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SuupaaBejitto SuupaaBejitto
MP
Niveau 65
le 24 oct. 2016 à 00:29

C'est le cas de Dragon Ball : Daimaō Fukkatsu, que l'on pourrait traduire par La résurrection du Dragon.

Euh non, juste non, ça veut dire la résurrection du roi démon.....

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Dragon Ball Xenoverse
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