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Sans surprise, NVIDIA signe un exercice fiscal 2016 sans la moindre tache, confirmant sa domination sur le marché des GPU, s’appuyant sur ses bonnes performances du côté des serveurs et des solutions professionnelles, et parvenant même à progresser sur le marché des SoC grâce à l’automobile.
NVIDIA vient donc de publier ses derniers résultats financiers portant sur le quatrième trimestre de son exercice financier 2016. L’occasion pour la firme de confirmer son excellente santé actuelle, puisque l’entreprise signe à cette occasion un trimestre record qui vient clore une année tout aussi performante. En hausse séquentielle de 7% et de 12% par rapport à la même période un an plus tôt, le chiffre d’affaires de NVIDIA sur ce trimestre a atteint 1,401 milliard de dollars. Sur les chiffres consolidés, sa marge brute progresse encore un peu (+0,6% sur un an) à 56,5%, ce qui permet au bénéfice opérationnel d’atteindre la somme de 252 millions de dollars, soit 3% de mieux qu’au précédent trimestre, et 9% de plus qu’il y a un an.
Au global, sur l’année fiscale complète, NVIDIA publie ainsi 5,010 milliards de dollars de revenus, en hausse de 7%. Si l’on fait fi de la consolidation financière et que l’on s’intéresse aux chiffres non-GAAP, on se rend compte que sur cet exercice NVIDIA réalise un bénéfice opérationnel de 1,125 milliard de dollars (+18%) et un bénéfice net de 929 millions de dollars (+16%), ce qui correspond à un gain par action de l’ordre de 1,67$ (+18%).
Ces bons résultats sont essentiellement à mettre au compte des excellentes ventes de NVIDIA dans le domaine des GPU, son coeur de métier qui représente près de 85% de ses revenus. En ce qui concerne l’initiative Tegra de NVIDIA, on constate que si ces SoC rencontrent toujours des difficultés pour s’imposer sur la sphère mobile, ils tirent leur épingle du jeu grâce à certains marchés de l’embarqué, et notamment sur l’automobile. Résultat : par rapport à l’année dernière, les ventes trimestrielles de GPU progressent de 10%, tandis que celles de puces Tegra grimpent de 40%.
On constate ainsi que même si NVIDIA a su multiplier ses sources de revenus ces dernières années, la santé financière de l’entreprise est encore très dépendante de ses performances sur le front du gaming, et donc des cartes graphiques. Il sera donc intéressant de suivre comment la firme va négocier le virage du 14/16 nm avec la sortie prochaine de ses GPU Pascal, sur un marché que l’adoption promise des technologies 4K ou VR pousse au renouvellement de matériel.