Annoncé depuis plus de 2 mois, Rugby 15 s'est pour l'instant montré bien discret. Nous avons donc cherché à en apprendre davantage durant cette gamescom et avons même pu poser nos mains dessus. Voici ce que nous avons appris.
Déjà au niveau des licences, comme on le savait déjà, on retrouvera le Top 14 et la Pro D2, mais également le Pro12 et des versions non officielles (avec des noms de joueurs et d'équipes légèrement modifiés donc) du Super 15, de la H Cup, du Tournoi des Six Nations et des 4 Nations. Des négociations seraient encore en cours pour obtenir d'autres licences, surtout au niveau des équipes nationales.
Avant de commencer un match, on a eu droit à un petit tour dans les menus qui nous a permis de découvrir les différents modes de jeu. Il sera donc possible de jouer n'importe quel championnat cité précédemment, mais aussi de s'affronter en multi local jusqu'à 4. Mais surtout, on pourra créer de toutes pièces notre propre championnat. N'importe quel élément pourra ainsi être paramétré : les équipes en lice, la longueur de la saison régulière, le fait qu'il y ait des playoffs ou non et même définir si les matchs sont à élimination directe ou non. Quand on sait qu'il s'agit là d'une des principales features d'un jeu aussi ambitieux que NBA 2K15, on se dit que retrouver cela dans Rugby 15 est une très bonne chose.
Place maintenant au match. On commence par définir les conditions météo, ce qui devrait avoir une importance capitale. Evidemment, l'effet de la force du vent n'est pas bien difficile à comprendre, mais on nous promet aussi une déformation dynamique du terrain quand il pleut et des joueurs qui se salissent rapidement. Malheureusement nous n'avons pas pu réellement tester cette fonctionnalité puisque la démo à laquelle nous avons eu droit ne comprenait que du temps sec.
En arrivant en jeu, on découvre que les commentaires sont assurés par l'équipe de Canal + (donc logiquement Eric Bayle et Thomas Lombard) et que 2 caméras sont disponibles. La première est une caméra traditionnelle de télévision et la seconde se place derrière l'équipe qui a le ballon. Dans les 2 cas, on remarque que les graphismes de cette versions PS4 ne sont clairement pas exceptionnels. La modélisation des joueurs et des stades laisse à désirer, les textures ont une génération de retard, et les animations sont pour l'instant bien rigides.
Pour ce qui est du jeu, on avait malheureusement l'obligation d'affronter une IA en mode Easy, ce qui n'est pas idéal. Celle-ci s'est d'ailleurs montrée parfaitement incapable de défendre sur les ailes ce qui s'est conclu par un 35-0. Autre défaut, la gestion des mêlées ouvertes est pour l'instant décevante dans la mesure où les joueurs ne se ruent pas instantanément sur le ballon mais attendent patiemment qu'une jauge soit remplie. En effet, dès qu'un ruck se forme, les 2 belligérants doivent bouger les sticks dans une direction aléatoire et inconnue. Dès lors qu'un des 2 a l'avantage, il peut choisir d'extraire le ballon en faisant une passe, un coup de pied ou bien en attaquant directement la ligne avec son demi de mêlée. D'ailleurs, il faut avouer qu'on retrouve in-game tous les éléments traditionnels du rugby : des chandelles, des drops, des mauls, mais aussi des chisteras et des raffuts. Bref, il y a tout de même de bonnes idées, mais le travail à fournir reste encore conséquent.
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