Lancer une pétition sur le Net pour faire pression sur un éditeur ou un constructeur est devenu une pratique courante lorsqu'une communauté de fans veut obtenir ce qu'elle veut. Mais l'efficacité de la chose reste à démontrer, car avant toute chose, une société agit dans le sens de son business. Reggie Fils-Aime, le PDG de Nintendo of America aborde le sujet avec Siliconera, qui l'interroge notamment sur le mouvement Operation Rainfall, qui réclamait la localisation de trois RPG (Xenoblade Chronicles, The Last Story et Pandora's Tower).
Pour Fils Aimé, ce genre d’opérations n'influence pas les actes de Nintendo, sa conclusion étant un assez bon résumé du problème des pétitions :
Je voulais importer Xenoblade. Le deal était : Quels efforts de localisation cela représente ? Combien d'unités allons-nous en vendre et allons-nous gagner de l'argent ? Nous étions en plein débat littéralement au moment où Operation Rainfall se déroulait et nous avions conscience qu'il y avait un intérêt pour le jeu, mais nous devions nous assurer qu'il s'agissait d'une opportunité financière solide.
Je suis payé pour assurer que nous orientons notre business dans la bonne direction. Alors nous sommes conscients de ce qu'il se passe, mais nous devons faire ce qui est bon pour la compagnie. Ce que nous savons des pétitions, c'est que 100.000 signatures ne signifient pas 100.000 ventes.