La rage du Net a eu raison de la connexion Internet obligatoire de la Xbox One ainsi que de son système de protection anti-copie... mais il est temps de se demander si cette victoire n'est pas une victoire à la Pyrrhus puisqu'elle a entraîné la perte de certaines fonctionnalités plutôt sympathiques de la machine, comme l’explique Marc Whitten, vice-président du Xbox Live, à Polygon.
Adieu le partage, le téléchargement en cloud et le jeu sans disque
Avec la disparition du DRM de la console, on fait également une croix sur son système de partage de jeux en ligne. La machine devait en effet permettre, une fois un jeu physique acheté, d'y accéder depuis n'importe quelle autre machine en se connectant à son compte pour le télécharger. Une option qui permettait ainsi de se rendre chez un ami sans avoir à trimbaler son disque. Au même titre, le partage permanent de sa librairie de jeux entre 10 personnes d'un "foyer" passe également à la trappe. Et il va de soi que la possibilité de jouer à un jeu sur disque sans avoir à insérer la galette dans le lecteur n'est plus à l'ordre du jour puisque en l'absence de contrôle en ligne de son propriétaire cela est impossible.
Le Cloud Computing mis en question
L'obligation d'une connexion toutes les 24 heures de la Xbox One assurait que chaque machine était bien reliée au Net et pouvait donc profiter du gain de puissance supposé être apporté par le cloud computing, la réalisation de certains calculs sur des serveurs distants. Avec l'annulation de cette obligation, les choses deviennent plus complexes à gérer. Il reviendra aux éditeurs de décider de l'obligation éventuelle d'une connexion Internet si leur titre a été pensé pour avoir recours au cloud. On peut se demander si en l'état, ils en prendront le risque...
A titre indicatif, en 2010, selon une étude du Diffusion Group, 73% des Xbox 360 étaient connectées au Net. Et la vôtre ?
Note : Merci à nos confrères de Gameblog pour l'image d'accroche "One turn". ;)
- Microsoft revoit la copie de sa Xbox One