L'affaire opposant les anciens membres et fondateurs du studio Infinity Ward (Call of Duty) à Activision vient d'évoluer selon certains documents découverts par Kotaku. On découvre ainsi de nouveaux détails et griefs mentionnés par Infinity Ward. On savait déjà qu'une histoire de royalties impayées était au coeur de l'affaire, on sait à présent précisément ce qui est reproché. En mars, Activision aurait versé 40% de la somme due aux employés du studio pour Modern Warfare 2 mais aurait conditionné le versement des 60% restant à la livraison d'un Modern Warfare 3 avant novembre 2011. Plus tard, en avril, un représentant de l'éditeur aurait même carrément déclaré aux développeurs de faire une croix sur ces fameux 60%.
En outre, selon Infinity Ward, au moment où les deux fondateurs du studio ont quitté les lieux, Activision aurait menée une politique "d'Etat policier" en soumettant les employés à des interrogatoires secrets et en faisant appel à une entreprise de sécurité pour faire garder les entrées du bâtiment. Un détail qui avait déjà fait surface le jour où la nouvelle s'était répandue.