C'est en tout cas ce que semble penser Joseph Olin, le président de l'Académie des Arts et des Sciences Interactifs, organisation à but non lucratif, destinée à promouvoir notre beau passe-temps et à soutenir les acteurs, petits et grands, de l'industrie. Du coup, les propos du bonhomme portent, notamment lorsqu'il déclare qu'il y a énormément de critiques de jeux mais peu d'analyses vraiment critiques. Le problème venant selon lui du fait que les testeurs ne passent pas assez de temps sur les jeux, par paresse, tout simplement. Un commentaire qui ne manque pas de justesse, mais qui s'explique aussi par une certaine méconnaissance du milieu qu'il fustige si vertement. L'ancien boss d'Eidos ne jette quand même pas tout le monde dans le panier de crabes, mais considère que la grande majorité des tests ne sont que d'immondes comparatifs de bas étage et ne se préoccupent pas des véritables motivations et buts des développeurs.
Comment peut-on écrire une critique d'un jeu comme Grand Theft Auto IV, qui offre plus de 40 heures de gameplay, si on ne passe que 2 ou 3 heures à y jouer ? Cela reviendrait à faire une critique de film en ne regardant que la scène d'ouverture. Je ne crois pas que cela soit juste, ni pertinent.