Entre Viking : Battle For Asgard et Beowulf, autant dire que les amateurs d'action seront traités comme des rois. Si le titre d'Ubisoft s'appuie sur le film éponyme de Robert Zemeckis, la connotation péjorative liée au mot franchise ne semble pas avoir atteint le bébé d'Ubi qui présente déjà une véritable atmosphère et un contenu pour le moins alléchant. Dispensant à tout-va des airs de God of War, Beowulf essaiera néanmoins de ne pas être qu'un ersatz du jeu de Sony. La première différence entre les deux jeux vient d'ailleurs du fait qu'il est possible de donner des ordres succincts à la dizaine de soldats qui nous accompagneront. Dans l'absolu, il ne sera permis que de leur dire d'attaquer ou de réaliser une action contextuelle à des endroits précis mais c'est toujours mieux que rien. Bien sûr, c'est bel et bien l'aspect beat'em all qui ressortira le plus avec des combats violents à souhait et ce que ça implique de combos meurtriers, de finish moves brutaux ou d'affrontements colossaux.
A ce sujet, les développeurs d'Ubi Montpellier nous ont présenté en catimi le premier boss du jeu, un immense serpent de mers. Si le monstre était très proche du premier boss du tout premier God of War, la façon de l'éliminer était également assez similaire, le tout étant synonyme d'action contextuelle voyant le héros sauter sur le paletot de la vilaine bébête avant de lui enfoncer un rondin dans son unique oeil. Classique mais efficace d'autant que cette séquence nous aura permis de nous familiariser avec le Carnal Power, nom barbare désignant la puissance divine dont Beowulf pourra user une fois accumulé suffisamment de rage après avoir bataillé pendant un moment. Cela dit, si cette puissance pourra vous être bien utile, il faudra l'utiliser avec parcimonie, son usage influant sur la mentalité du héros qui pourra choisir entre la voix du barbare décérébré ou celle du meneur d'hommes charismatique. A noter que cette façon d'être vous donnera également accès à des armes différentes ou des rencontres avec plus ou moins de personnages. Avec ses 16 stages et sa dizaine d'heures de jeu, Beowulf ne devrait pas transcender les règles du beat'em all mais offrir en contre-partie une épopée guerrière intéressante s'étalant sur deux époques distinctes du long-métrage, et ce dès novembre prochain sur PS3, Xbox 360 et PC.