Quoi de plus normal que ce soit l'équipe de Traveler's Tales, alias TT, qui se charge du développement de Bionicle Heroes ? En effet, c'est cette équipe qui s'occupe de la série Lego Star Wars. Or Bionicle est à la base une licence de jeu de construction inféodée à Lego. Pour être complet sur le sujet, sachez que si Lego offre des briques et quelques pièces plus spécifiques à utiliser selon son imagination, Bionicle revendique un univers plus structuré. Dans chacune des boîtes, on trouve un personnage à construire, une sorte de robot qui, si ses membres sont interchangeables avec ceux de ses congénères issus des autres boîtes de la gamme, possède une allure particulière et un nom qui aboutissent à une identité très définie.
La structure de cette suite ressemble à s'y méprendre à celle de Lego Star Wars, jeu avec lequel Bionicle Heroes possède de nombreux points communs. Le scénario confie au joueur un personnage qui va devoir repousser l'invasion que les pirakas, des bionicles malfaisants, ont lancé sur une île paradisiaque. Grâce à des masques, ils ont asservi toute la population et, bien entendu, ce n'est pas une situation supportable, même quand on ressemble au croisement incertain entre un Transformer et C3-PO. Devenu une force de libération à lui tout seul, le personnage devra utiliser l'arme de ses ennemis : des masques qu'il croisera chemin faisant et qui lui conféreront des pouvoirs spéciaux. Par exemple, le masque de l'air lui permettra de sauter, le masque aquatique de littéralement marcher sur l'eau, le masque de roche de pouvoir scanner à travers les murs ou encore, quand on l'équipera du masque de glace, notre héros pourra geler tout ce qui bouge... qui par conséquent, bougera moins. Comme pour Lego Star Wars, la mort n'a pas droit de cité en ce jardin. Quand vos ennemis auront tiré suffisamment juste pour que vous perdiez tous vos points de santé, vous vous disloquerez en pièces détachées pour réapparaître quelques secondes plus tard. Seule pénalité : vous aurez perdu le masque que vous portiez mais il vous suffira de retourner à l'endroit où vous l'aviez trouvé pour en récupérer un autre.
La bonne trentaine de zones que proposera le jeu regorgera d'éléments à collecter. Tout d'abord des pièces simples dont la récupération fera monter un compteur situé dans le haut de l'écran. Arrivé à un certain montant, le personnage accédera au statut de "Héros". Devenu tout doré (comme quoi nos suspicions sur ses origines génétiques se confirment...), il pourra dès lors assembler les pièces se trouvant dans certains tas parfaitement identifiables. L'objet ainsi créé mènera sa courte existence automatisée au cours de laquelle il se chargera par exemple d'aller récupérer des bonus dans un endroit que le bionicle qu'on dirige ne peut pas atteindre. Pour boucler chaque zone il y aura aussi des combats contre des boss qui, dans la plus pure tradition du genre, exigeront d'abord que vous compreniez comment les occire avant d'y parvenir. Et le jeu prendra en compte vos accomplissements qu'il référencera sur un tableau d'honneur en vous donnant une jolie médaille virtuelle. Il sera également possible de faire des courses dans un magasin qui proposera des accessoires servant à améliorer la puissance de feu de votre personnage, de nouveaux masques ou encore des accessoires (bar, boîte de nuit...) servant à distraire les boss pirakas que vous aurez emprisonnés. La sortie de Bionicle Heroes est prévue pour le 24 novembre 2006 sur Xbox 360, PS2, PC mais aussi DS. Alors que les trois premières versions sont traitées en vue à la troisième personne avec un personnage qui, curieusement, est décentré par rapport à l'image, l'adaptation sur DS tient plus d'un FPS qu'on n'hésitera pas, en attendant le test et uniquement en référence à son traitement, à comparer avec la version de Metroid présente sur cette même console.
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