En marge de la présentation de Runaway 2, l'éditeur Focus nous a également permis de jeter un nouveau coup d'oeil à Silverfall. Ce "hack n'slash", c'est flagrant et revendiqué par les développeurs, ira défricher plus avant les voies ouvertes par Diablo et autres Dungeon Siege. A la tête de votre petit groupe d'aventuriers, vous devrez battre la campagne environnante, vous frayer un chemin dans les jungles luxuriantes ou explorer des grottes malfamées en affrontant les quelques 150 créatures différentes qui ont été conçues pour vous mettre des bâtons dans les roues. Avec environ 200 quêtes secondaires, attendez-vous à défaire du mécréant pendant quelques heures.
Graphiquement, on sent bien que le style choisi a subi l'influence du cel shading. Ce n'en est pas tout à fait puisque les volumes sont délimités par des traits noirs qu'on pourrait croire tracés au feutre, par opposition aux simples aplats de couleurs qui sont la caractéristique du cel shading. Et si on peut effectivement déceler comme une sorte de naïveté dans le rendu de Silverfall, celle-ci n'est absolument pas synonyme d'un quelconque manque de détails.
Cette nouvelle présentation nous a également donné l'occasion de revenir en détail sur la progression le long de l'arbre de talents dont disposera votre personnage. Contrairement à ce qu'on a pu voir dans Diablo et ses suites, les premiers pouvoirs auxquels vous pourrez attribuer les traditionnels points glanés à chaque gain de niveau conserveront tout leur intérêt. Dans d'autres jeux, on préfère souvent réserver lesdits points pour les dépenser avec acharnement sur les capacités les plus puissantes. C'est assez logique. Dans Silverfall, tous les pouvoirs d'une même branche sont liés. Si on continue d'attribuer des points aux pouvoirs simples alors que le niveau qu'on a atteint permet de disposer de pouvoirs plus évolués, cela renforce l'ensemble. Rassurez-vous, c'est un système un peu compliqué à décrire ou à expliquer mais cela reste parfaitement digeste et simple à l'utilisation. Plus fort, il sera possible de réviser sa copie au cas où et choisir une nouvelle branche de talents plus adaptée à sa manière de jouer.
Précisons enfin que les développeurs ont eu la bonne idée de donner aux joueurs un avant-goût de ce que pourrait devenir leur personnage en leur confiant dès les premières minutes du jeu la destinée d'un archimage lancé dans une bataille gigantesque et désespérée. Dès que celui-ci passera l'arme à gauche, vous pourrez jouer avec le personnage que vous aurez créé d'ailleurs entraperçu durant ce préambule. Une bonne tenue graphique pour la forme, des idées apparemment maîtrisées pour le fond, il est clair que Silverfall ne devrait pas avoir à rougir par rapport à ses illustres ancêtres quand il atterrira sur nos machines, en octobre 2006.
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