Résumons, il en restera toujours quelque chose : "Spartan", c'est un peu "Gladiator et Obélix au pays des Dynasty Warriors". Retour donc à une époque très lointaine où, au lieu de s'écrouler tous les samedi soirs devant une triple ration d'épisodes de "Lost" en attendant le Grand-Prix du lendemain, l'homme avait avec ses congénères des rapports tranchés mais francs à grands coups de glaives entre les deux yeux, d'aérations de la tunique au moyen de flèches et autres cassages de rotules au marteau de guerre. Voilà exactement de quoi il va être question dans Spartan : d'entretenir ce genre de relations avec les autres et croyez-nous, le pluriel s'impose. En effet, à ce stade du développement, ce jeu édité par Sega sera capable d'afficher 200 personnages à l'écran, chiffre que les représentants du studio Creative Assembly ont déclaré espérer pousser d'ici sa sortie, en septembre 2005.
Soit, le héros de Spartan bénéficie comme nous le verrons plus tard, d'un appui divin. Mais un seul homme ne suffirait pas à repousser les invasions romaines, barbares ou grecques qui constituent la chair à canon (si l'on peut dire...) des niveaux proposés par le jeu. Voilà pourquoi il sera appuyé par des hommes de troupes qui hacheront menu la piétaille adverse tandis que lui se chargera des gradés bien sûr plus puissants. Car les ennemis seront capables de réagir en fonction de votre tactique et de la manière dont vous tendez vers les objectifs de mission. Eh oui, il ne suffira pas de faire place nette pour réussir, le but ultime du héros étant de récupérer des armes magiques afin d'aller à Rome montrer à l'empereur qui oppresse son peuple de quel bois il se chauffe.
Comme nous vous le laissions entendre, les dieux ont été cléments avec votre héros qui possède un bel éventail de coups spéciaux. En récupérant l'essence divine symbolisée par des cristaux bleus, il pourra utiliser entre autres un coup foudroyant qui, sautant d'ennemi en ennemi, électrifiera les groupes les plus fournis ou un sort d'invincibilité de son bouclier qui deviendra un mur infranchissable aux coups dévastateurs. Certaines de ces capacités concerneront directement le héros, comme une furie qui le transformera pour quelques minutes en ouragan de coups.
Mais ce qui fait tout le charme de Spartan, c'est cette élégante oscillation entre vérité historique et délire le plus débridé issu des péplums des années soixante. Ainsi, après avoir cassé des armées de squelettes vivants que n'aurait pas renié le génial truquiste Ray Harryhausen, on se retrouvera dans un Colisée reconstruit et modélisé avec exactitude pour, après avoir défait ses légions, affronter l'empereur qui aura quelque peu... poussé en graine. Bref, vous l'aurez compris : Spartan, on est partants.
- Sega