Tout d'abord, on retrouve une façon d'aborder les jeux urbains qui ont fait leurs preuves depuis GTA III. Dans NFSU2, un mode vous permet de "cruiser", comprenez de sortir votre voiture pour vous balader où le vent vous mène. Au détour d'une avenue, vous pourriez rencontrer un concurrent qui vous défiera dans une course-poursuite effrénée. Vous pouvez accepter ou passer outre. La règle est simple : le premier qui distance l'autre de 100 mètres a gagné. Il est à noter que le passage de la ballade à la course se fait instantanément, sans scène intermédiaire ou autre coupure.
La ville dans laquelle vous évoluez est divisée en 5 zones ayant chacune sa géographie spécifique : un quartier vallonné qui n'est pas sans rappeler une partie de San Francisco, les abords d'un aéroport où les longues lignes droites sont propices à la vitesse pure, etc. Et justement, ces quartiers sont associés à de nouveaux types de compétitions. On trouve le Street X se déroulant sur des pistes courtes et riches en virages serrés où c'est la technique qui compte. Citons également le Downhill Drifting, course de côte se déroulant dans le premier quartier évoqué plus haut et qui exige une maîtrise parfaite de l'art du dérapage. Et si on pourra toujours se lancer dans le mode Carrière, les développeurs y ont apporté une modification de taille. Dans le premier NFSU, on devait dominer des courses très disparates dans leur natures. Il fallait être excellent en dérapage, parfait en dragster, imbattable en course par élimination, etc. Désormais, on pourra choisir dans quelles catégories ont veut courir et le mode Carrière vous proposera de devenir le champion dans quelques genres d'épreuves sans vous imposer d'être le Schumacher de chacune d'entre elles.
En ce qui concerne le tuning, toujours présent bien sûr, sachez que les modifications apportées à votre voiture auront désormais des conséquences sur son comportement. On pourra régler son engin à un niveau très mécanique (rendement du turbo, portance du volet, hauteur des suspensions...) et l'essayer pour chacun des circuits. Mais ceux qui se concentrent plus sur la beauté de l'objet auront le plaisir d'apprendre que, sur ce sujet, tout a été amélioré ; comprenez augmenté. A côté d'une sélection de vynils dont les designs ont été choisis par des fans ou autres néons et formes de phares, on trouve le dernier cri en matière de tuning : capot avant qui s'ouvre en plusieurs parties, portières papillons ou à charnière arrière sans oublier les fameux spiners. Ces enjoliveurs récemment apparus sur le marché tournent en permanence, y compris quand la voiture est à l'arrêt. Effet garanti, surtout qu'une belle voiture pourrait vous apporter la couverture des magazines donc gloire et fortune. NFSU2 gère même la place disponible dans le coffre arrière. Avec certains modèles, dont l'Audi TT utilisée pour la démo, il faudra choisir entre la bombonne de NOS permettant de foncer en course et un gros système de son pour frimer à l'arrêt car les deux n'entrent que difficilement dans ce réduit. Bref, si la troupe des concurrents grossit de mois en mois, il se pourrait fort qu'en intégrant beaucoup d'éléments de simulation dans son principe, le nouveau Need For Speed Underground conserve l'avance prise au départ par la série. Petite précision : le jeu devrait proposer 29 voitures dans toutes parties du monde. En plus de cela, chaque zone du globe (Europe, Japon, Etats-Unis) aura 2 voitures qui lui seront spécifiques. Chez nous, les heureuses élues seront la Peugeot 106 et la Vauxhall Carsa 1.9l.
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