Et c'est bien là l'un des principaux intérêts du jeu. En effet, la procédure d'appontage est très spécifique et demande une grande précision pour ne pas louper le câble en bout de navire qui permet d'arrêter votre zinc avant la fin de la piste du bateau. Un seul porte-avions est disponible pour accomplir ces procédures : l'USS Enterprise. Bien évidemment, ce bâtiment n'a absolument rien à voir avec le célèbre vaisseau de Star Trek, non, il s'agit bien du navire américain CV6 de classe Yorktown qui a servi dans le pacifique pendant la seconde guerre mondiale. On regrette d'ailleurs un peu que cela soit le seul bateau disponible pour les appontages. Les différents scénarios (une douzaine) préparés par les développeurs prennent d'ailleurs souvent l'Enterprise comme point de départ ou d'arrivée.

Cinq nouveaux avions sont ajoutés à Flight Simulator. Il y a tout d'abord le Grumman F4F Wildcat qui fut le principal chasseur de l'US Navy et de l'US Marine Corps durant les dix-huit premiers mois de l'engagement américain pendant le conflit. Ce petit chasseur trapu était moins rapide et maniable que les Zéro japonnais, mais il était plus résistant et mieux armé. Deuxième avion présent, le Douglas SBD-3 Dautless qui est un bombardier en piqué. Troisième représentant de l'armada alliée, le Grunman TBF-1 Avenger est un bombardier-torpilleur. Avant dernier zinc, le Grumman F6F-5 Hellcat est un chasseur-bombardier qui remporta de grandes batailles de part sa grande fiabilité. En outre, son entretien était si simple qu'il faisait souvent deux missions par jour ce qui a fait de lui un des avions les plus appréciés par les pilotes et l'Etat Major. Le dernier des nouveaux appareils est le F4U-Corsair. Tous ces avions ont bien évidemment été entièrement modélisés (carlingue et cockpit). Aéronavale est déjà disponible en magasin pour moins de 20 Euros.