On ne rigole pas avec les petits monstres de poche : cet individu qui a revendu des versions de ce jeu Pokémon en a fait les frais… La police surveille de près le commerce autour des jeux vidéo. Cette fois-ci, ils ont capturé un gros poisson.
Trop près du soleil
Fini pour ce pirate, son juteux commerce illégal vient d’être démantelé par la police japonaise. L’homme a été arrêté pour violation de la loi sur la prévention de la concurrence déloyale. Ce dernier revendait des sauvegardes piratées de Pokémon Soleil. C’est en avril dernier que la police commence à avoir des soupçons à l’égard du revendeur. La patrouille déployée en ligne repère le malfrat alors qu’il fait la promotion de versions du jeu contenant non seulement les pokémons classiques de la 7ᵉ génération, mais également des monstres rares qui ne s'obtiennent que lors d’événements ou dans des boutiques spécialisées. Ce n’est pas la première fois que la police nippone procède à l'arrestation d’un tel délinquant.
Le pirate de 32 ans revendait ces jeux chargés en monstres en poche pour quelques 32 €. Que risque l’individu qui a nuit à Pokémon ? Et bien pas moins de 5 ans de prison et une amende de plus de 31 000 €. En état d’arrestation, l’homme s’est fait confisquer son PC, ses 37 jeux ainsi que ses ROMs Nintendo. L’enquête se poursuit, la peine pourrait s’alourdir si toutefois les enquêteurs trouvent davantage de preuves accablantes.
Nintendo, un papa poule
Pokémon Soleil, le jeu 3DS qui est au centre de cette affaire, est le deuxième opus de la série. Ce dernier est sorti en 2016 en Europe, soit vingt ans après le tout premier jeu, Pokémon Rouge et Vert. Dans Pokémon Soleil et Lune, les joueurs chassent et entraînent des monstres issus de la septième génération.
Quand on touche à une telle licence, généralement c’est Nintendo qui sort les griffes en premier. Ça a été notamment le cas lorsque la firme du Big N a accusé Pocket Pair de plagiat sur Palworld. Cette année, Nintendo a entraîné la chute de l’émulateur Switch Ryujinx. Un peu plus loin dans le passé, en 2022, lorsque Nintendo intente un procès contre un dénommé Bowser, un hackeur coupable d’avoir vendu des jeux piratés, mais également du matériel illégalement.