Si le modèle de la VOD en streaming n’est pas sans ses problématiques, il permet parfois aux spectateurs de redécouvrir des œuvres oubliées du grand public.
C’est ma guerre, colonel
13 Hours adapte l’histoire vraie d’un groupe d’agents de la CIA s’étant retrouvés, le 11 septembre 2012, à défendre la mission diplomatique des États-Unis à Benghazi. Attaqués par des djihadistes, les six agents présents sur place vont alors ardemment défendre l’enclave américaine contre l'assaut terroriste. Cet évènement s’est vu détaillé dans le livre 13 Hours: The Inside Account of What Really Happened in Benghazi de Mitchell Zuckoff et par la suite, adapté dans un film produit par la Paramount.
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Il s’avère qu’à cette époque, un célèbre réalisateur américain du nom de Michael Bay s'apprêtait à quitter la licence Transformers, dont il réalise les films depuis 2007. Pour son départ (même s’il réalisera un dernier Transformers après 13 Hours), Bay tentera de retourner à des productions de taille plus modestes, loin des centaines de millions de dollars que coûtent chaque film de sa saga phare. C’est donc à lui qu’échouera la tâche de mettre en scène 13 Hours.
Échec à importance variable
Malheureusement, 13 Hours va compter parmi les quelques réels échecs du réalisateur puisque le film ne totalisera qu’un maigre 69 millions de dollars au box-office sur un budget de 50 millions de dollars. Un échec qui va non seulement pousser Bay dans les bras d’Hasbro et sa licence de robots géants une dernière fois, mais va être accompagné par son lot de controverses autour de la justesse historique du long-métrage.
Maintenant disponible sur Netflix, le film d’action militaire de Bay s’est retrouvé propulsé dans le top 10 des films les plus vus de la plateforme en France. Un beau retour en force pour une œuvre qui reste peut-être l’un des films les moins connus du réalisateur américain. Pour ceux qui auraient le plus apprécié 13 Hours, Michael Bay a collaboré avec Netflix en 2019 pour la production de 6 Underground, un film qui lui aussi sous-performé, mais cette fois dans des proportions difficiles à estimer étant donné la communication pour le moins inégale de Netflix sur le succès de ses productions originales.