Ce duo iconique issu d’un univers de pâte à modeler est de retour, mais pas au cinéma… Les deux acolytes, connus pour être de grands mangeurs de fromage reviennent 20 ans après le dernier film de la saga. Ce retour est l’occasion de revoir un vilain, bien connu des fans de la franchise. Dès l’avant-première mondiale, la presse est unanime : c’est un très bon film !
Le 25 décembre sur la BBC, et dès le 3 janviers 2025 sur Netflix, le studio Aardman vous propose de découvrir cet hiver : "Wallace et Gromit: La Palme de la Vengeance". Dirigé par Nick Park et Merlin Crossingham, le film a été présenté ce 27 octobre au festival de l’American Film Institute dans le cadre d’une avant-première mondiale. Ce premier visionnage a fait consensus chez les journalistes qui y ont assisté, les critiques le notent très au-dessus de la moyenne.
Hollywood est peut-être dans une ère sans fin de remakes, reboots, et préquels, mais ce qu'ont bien compris Park et le co-directeur Merlin Crossingham, c’est qu’il existe une formule avec laquelle on ne plaisante pas. Le niveau de détails, le "fait main" et la touche britannique sont les marques de la franchise, et aucun fan ne veut voir quelque chose de différent; ils veulent en voir plus et du meilleur. - Tori Brazier, chez Metro.co.uk qui met la note de 5/5 au film.
Un beau cadeau de fin d'année
Vous connaissez sûrement Aardman, le studio derrière "Shaun le mouton" et "Chicken Run". Pour le retour de Wallace et Gromit, Nick Park, le créateur de la franchise, propose aux spectateurs une histoire qui fait bien écho aux inquiétudes actuelles envers les nouvelles avancées technologiques, notamment celles concernant l’intelligence artificielle. Dans la "Palme de la Vengeance", Wallace a mis au jour une nouvelle invention : Norbot, un gnome intelligent qui développe dangereusement son propre libre arbitre. Problème : Norbot est accusé de semer le trouble en ville, Wallace pourrait bien être tenu responsable pour cela. En parallèle, Gromit enquête sur le véritable coupable de ces crimes, et il s’avère que ce n’est nul autre que Feathers Mac Graw, un pingouin apparu dans le court-métrage de 1993, une oeuvre qui a d'ailleurs valu un BAFTA à son studio.
Ils sont de bonnes pâtes
Les points forts des projets d’Aardman sont ses personnages attachants qui, même quand ils sont muets, arrivent à transmettre des émotions, à faire rire et à attendrir les spectateurs. Si l’équipe du studio britannique a remporté trois Oscars, deux pour des courts-métrage (1994 et 1996) et un pour un film (2006), c’est bien grâce à la minutie de leur travail. On parle tout de même de 65 000 heures de tournage en stop-motion avec les éléments en pâte à modeler pour arriver à 35 minutes de film ! Au-delà des projets de court et long métrages, Wallace et Gromit, c’est aussi des livres et des jeux ! Wallace & Gromit dans le Projet Zoo, un platformer 3D sorti sur Gamecube, Xbox et PS2 et Les Grandes Aventures de Wallace & Gromit, un pointer-et-cliquer narratif, ont le mérite d’exister !