Selon de récentes études, près de la moitié des demandeurs d'emploi ont déjà utilisé un outil d'IA pour rédiger leur CV. En 2024, l'intelligence artificielle s'impose comme une solution pour gagner du temps et optimiser ses chances de décrocher un entretien.
Un CV qui s’adapte à une offre en quelques clics
Vous avez déjà entendu parler de ChatGPT, de Gemini ou encore de Copilot ? Eh bien, ces intelligences artificielles sont en train de révolutionner notre façon de chercher du travail… en rédigeant CV et lettres de motivation en quelques secondes. C'est fou, mais selon les dernières études (Canva, Neurasigh Data ou encore Beamery), entre 33% et 57% des candidats utilisent désormais ces outils pour personnaliser leurs candidatures.
Pourquoi un tel engouement ? C'est simple : avec ces IA, on peut adapter son CV à chaque offre en un clin d'œil. Plus besoin de passer des heures à chercher les bons mots, l'IA s'en charge pour nous !
Mais si pour nous, les candidats, c'est un vrai gain de temps, pour les recruteurs, c'est une autre histoire. Imaginez : des milliers de CV impeccables, tous générés par des machines. Comment faire pour trouver la perle rare dans tout ça ? C'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin, mais en version numérique !
Des algorithmes pour trier des milliers de CV en une seconde
Ironie du sort, alors que les candidats se tournent vers l'IA pour optimiser leurs candidatures, les recruteurs utilisent eux-mêmes des algorithmes pour trier les CV. Ces outils sont capables d'analyser un grand nombre de candidatures en un temps record, en identifiant les mots-clés et les expériences les plus pertinentes. Cependant, ils peinent encore à distinguer un CV "fait main" d'un CV généré par une IA.
L'intelligence artificielle, c'est un peu comme un robot qui ne verrait que des chiffres et des lettres. Elle peut analyser des milliers de CV en une seconde, mais elle ne pourra jamais comprendre ce qui se cache derrière ces mots : la personnalité, les motivations, les rêves. C'est comme si on voulait évaluer un tableau en ne regardant que les couleurs et les formes, sans prendre en compte l'émotion qu'il suscite.
En automatisant le recrutement, on risque de perdre de vue l'humain. On pourrait passer à côté de talents cachés, de personnes qui ont peut-être un potentiel énorme mais qui ne correspondent pas tout à fait aux critères définis par les algorithmes. En fin de compte, nous risquons surtout de créer des équipes homogènes, où tout le monde pense de la même manière, ce qui nuirait profondémment à la créativité faute de mises en confrontations.
Source : francetvinfo