Comme toutes les semaines, La PetitePelle revient sur un fait d’actualité important de la semaine. Sans surprise, notre dessinateur s’attaque à la sortie repoussée du nouvel opus d'Assassin's Creed.
Une décision justifiée
Le nouvel opus de la saga Assassin’s Creed veut transporter les fans dans le Japon féodal. Les joueurs auront l'occasion d’incarner deux personnages : Naoe, une shinobi, et Yasuke, un samouraï africain. D’abord annoncé pour le 15 novembre 2024, le jeu ne sortira finalement que le 14 février 2025. Dans un communiqué de presse publié ce mercredi, Yves Guillemot, PDG du géant français, affirme que “la performance de leur deuxième trimestre n’a pas été à la hauteur des attentes”. Il veut ainsi donner plus de temps à Shadows pour peaufiner sa réalisation et améliorer l’expérience des joueurs au maximum.
Ubisoft s’appuie sur Star Wars Outlaws pour justifier le report. Dans le communiqué, on apprend que ses premières ventes se sont avérées plus faibles que prévu. Par conséquent, l'entreprise souhaite consacrer du temps pour apporter la touche finale à Shadows. Pour les personnes ayant commandé leur accès anticipé, ils recevront gratuitement la première extension. Shadows sera même disponible le jour de sa sortie sur Steam.
Une concurrence qui fait peur
Le report de Shadows implique également d'être en concurrence avec d'autres jeux censés sortir en 2025, notamment Ghost of Yotei. Très attendu du grand public, le second opus réalisé par le studio Sucker Punch devrait sortir l'année prochaine (sans plus de précision pour l'instant). Quatre ans après la sortie de Ghost of Tsushima, acclamé par la critique, c’est une nouvelle aventure dans le Japon féodal qui est présentée aux joueurs. Une concurrence que l'on retrouve dans la dernière vignette de notre BD.
Prendre plus de temps, cela la promesse de faire de Shadows un jeu plus abouti que jamais. Mais c'est aussi des attentes plus élevées pour les joueurs qui devront patienter 3 mois de plus. Pour Ubisoft, c'est donc une solution à double tranchant. L'entreprise traverse actuellement une période difficile en bourse, où son action a perdu plus de la moitié de sa valeur (environ 60%) depuis le début de l'année.