Le monstre japonais le plus populaire est de retour, en version noir et blanc, mais seulement pendant 2 jours ! C’est l'occasion de (re)découvrir cette œuvre oscarisée.
Avec un budget de (seulement) 15 millions de dollars, Godzilla Minus One, le film de la Toho, en a rapporté plus de 115 millions au total. X’est plus que The Creator, un autre titre de SF sorti un mois avant.
Un film qui a surpris tout le monde
Godzilla Minus One, noté 7.1 sur SensCritique, a remporté cette année l’Oscar des meilleurs effets spéciaux, alors qu'était aussi nommé Les Gardiens de la Galaxie 3, un blockbuster aux 250 millions de dollars de budget. Il avait fallu pas moins de 610 plans VFX pour animer le Kaiju et 100 pour les effets aquatiques. Au-delà de cette technique, le public a remarqué que le monstre et les décors faisaient parfois un peu "carton pâte". Cet aspect est notamment observable dans la scène de la première apparition du monstre sur l’île d’Odo. Un détail qui, pour certains, rappelle les maquettes du premier film de la franchise (1954), alors que pour d'autres, gâche le réalisme de l'œuvre.
Un hommage à une divinité des monstres
Avec Godzilla Minus One, Toho a réussi à moderniser le Godzilla de 1954 sans perdre son identité. L’intrigue du film se déroule dans un Japon d'après guerre mondiale en pleine récession et crise. Soudainement, un énorme monstre apparaît au large de Tokyo. Koichi, le héros, y voit une chance de racheter son honneur. Ce dernier avait déserté pendant la mobilisation militaire. L’histoire est détachée du Godzilla du Monsterverse, l’univers des précédents films les plus récents de Legendary Pictures. À l’occasion du jour international célébrant le Kaiju, Godzilla Minus One/Minus Color (version noir et blanc donc) sera diffusé du 2 au 3 novembre dans certaines salles françaises. Sa version originale avait été diffusée seulement deux jours en décembre, puis deux semaines en début d'année 2024.
Selon son réalisateur, Takashi Yamazaki, proposer son projet en noir et blanc permet de rendre hommage à la première apparition du monstre en 1954. De plus, l’absence de couleurs appuie le côté inquiétant des apparitions et des attaques destructrices du Kaiju. Cette version duochrome avait déjà été diffusée aux Etats-Unis et au Japon en début d’année. Le long-métrage est d’ailleurs accessible sur Netflix dans ces régions. En France, ce n’est pas le cas à cause de la chronologie des médias.