Meta vient de dévoiler de nouvelles lunettes holographiques pour remplacer votre smartphone. Une idée qui rappelle directement les Google Glass qui fut un véritable échec. Alors Meta a-t-il trouver LA solution ?
Le futur de la réalité augmentée
En marge de la sortie du casque Meta Quest 3S , Mark Zuckerberg a levé le voile sur Orion, un prototype de lunettes holographiques, lors de son événement annuel Meta Connect. Ce projet secret, développé pendant une décennie, représente une étape majeure dans la vision du futur de la technologie imaginée par Zuckerberg : un monde où les lunettes deviennent le remplacement des smartphones.
Orion se distingue radicalement des casques de réalité virtuelle comme le Meta Quest 3S ou l'Apple Vision Pro, qui obstruent la vision du monde réel. Ce prototype est entièrement transparent, conçu pour s'intégrer naturellement à la vie quotidienne. Avec un poids inférieur à 100 grammes, il promet un confort optimal. Cela rappel forcément les Google Glass qui avaient le même objectif.
Mais il n’y a que l’idée qui a été reprise, parce qu'à l'intérieur cela n’a rien à voir. Au lieu d'écrans, des projecteurs holographiques Micro LED, placés autour des verres en carbure de silicium, projettent des images directement sur la rétine, créant une illusion d'images transparentes en réalité augmentée. La vision, selon Meta, est bluffante, offrant un champ de vision de 70 degrés, surpassant ainsi les lunettes AR concurrentes de Snap (46 degrés).
Pour interagir avec Orion, Meta propose un système multi-modal, incluant la commande vocale, le contrôle gestuel et le suivi des regards. Mais l'innovation majeure réside dans un bracelet neural, capable de détecter les signaux nerveux pour déchiffrer les intentions de l'utilisateur. Cette interface, encore à ses débuts, promet une interaction intuitive et fluide.
Une fiche technique impressionnante
Les caractéristiques techniques d'Orion sont tout aussi impressionnantes : 7 caméras pour analyser l'environnement et les mouvements oculaires, des puces développées en interne, des Micro LED pour des couleurs vives et des haut-parleurs intégrés similaires aux lunettes Ray-Ban connectées. Cependant, le coût de fabrication élevé, associé à une autonomie limitée, laissent entrevoir un prix de vente exorbitant pour le grand public.
Zuckerberg admet lui-même qu'Orion est un projet ambitieux et complexe, nécessitant des années de développement avant une commercialisation à grande échelle. Les défis sont nombreux : assurer un design socialement acceptable (car oui elle sont massives), garantir une lisibilité optimale des hologrammes et s'assurer que les lunettes n'altèrent pas la vision naturelle.
Alors forcément Orion soulève de nombreuses questions. Quel est l'impact à long terme des lunettes holographiques sur la santé oculaire ? Comment garantir la sécurité et la confidentialité des données collectées par le bracelet neuronal ? Et comment prévenir les dangers potentiels d'une dépendance excessive à la réalité augmentée ?
Malgré ces questions, Orion offre une vision très intéressante du futur, un futur où le numérique s'intègre de manière insidieuse à notre réalité, transformant notre manière de vivre, de travailler et d'interagir avec le monde. Fini le smartphone, place aux lunettes ?