Si vous suivez l’actualité du jeu vidéo, vous n’avez pas pu passer à côté du rachat d’Activision-Blizzard par Microsoft. Considéré comme le rachat du siècle par bien des journalistes, il semble cependant être un choix à double tranchant pour Microsoft et Xbox. La firme doit en effet faire face à des objectifs difficiles…
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Activision Blizzard devrait rapporter des sous à Microsoft
S’il y a bien un rachat que l’industrie du jeu vidéo n’est pas près d’oublier, c’est bien celui d’Activision-Blizzard par Microsoft. Il faut dire que depuis l’officialisation de l’annonce et la révélation du montant associé (70 milliards de dollars, pour rappel), il s’est passé plusieurs longs mois de bataille légale avant que Microsoft ne puisse enfin mettre à exécution son rachat. Depuis, le Xbox Game Pass s’est déjà doté de quelques pépites issues d’Activision ou de Blizzard comme Call of Duty : Modern Warfare III ou Diablo IV, et le géant américain s’apprête à accueillir le prochain Call of Duty : Black Ops 6 sur sa plateforme à abonnement dès le jour de sa sortie.
Avec de pareils ajouts, Microsoft compte bien tirer son épingle du jeu et générer encore plus d’abonnements à son service Xbox Game Pass. Pour parvenir à ce résultat, ils ne se sont d’ailleurs pas contentés du rachat d’Activision Blizzard puisqu’un récent rapport de Bloomberg indique que la firme de Richmond dépense pas moins d’un milliard de dollars par an pour alimenter le Game Pass avec des jeux tiers.
Mais impose des objectifs difficiles
Mais malgré tout, le rachat d’Activision Blizzard par Microsoft n’est pas forcément la poule aux œufs d’or à laquelle tout le monde s’attend. Car comme souvent dans un monde capitaliste, une telle acquisition (et surtout, un tel montant dépensé pour y arriver) implique également une hausse drastique des objectifs à atteindre. Toujours selon le rapport de Bloomberg, Xbox serait aujourd’hui confronté à des objectifs de revenus et de bénéfices “difficiles” en raison de ce rachat historique.
Comprenez par là que maintenant qu’ils ont acquis un mastodonte de l’industrie, Xbox et Microsoft s’attendent à des recettes encore plus hautes qu’avant, et qu'il n'est pas forcément évident que cela arrive. Cela explique très certainement la décision plus que controversée qu’a pu prendre Phil Spencer en fermant de nombreux studios et en licenciant un nombre alarmant de salariés. Il y a quelque temps, il avouait devoir “prendre des décisions difficiles” et assumait gérer une entreprise avec un niveau d’exigence très élevé. Reste à savoir si leur pari sera gagnant, mais il faut bien avouer que rien que l’année 2025 pourrait bien sourire à Microsoft. Pour rappel, c’est au cours de cette dernière que devrait arriver quelques jeux extrêmement attendus comme Fable, DOOM The Dark Ages et Avowed, sans parler des gros titres attendus pour la fin d’année 2024 comme Call of Duty : Black Ops 6 et Indiana Jones et le Cercle Ancien.