Cela va faire 50 ans que le deuxième long-métrage phare de Steven Spielberg est sorti, et le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est un film qui, encore aujourd'hui, a laissé des traces chez beaucoup de personnes !
Aprés 50 ans, on continue d'avoir peur
Si je vous dis requin et Steven Spielberg, on pense directement à son célèbre film Les Dents de la mer sorti en 1976. En plus d'être un film qui marquera l’histoire du cinéma, il est aussi l'un des long-métrages qui a traumatisé plus d’un spectateur. Effectivement, le film sort en juin, juste avant les vacances d’été, et a de quoi couper toute envie d'aller se baigner. Pour dire à quel point le long-métrage a choqué toute une génération, il a donné naissance à un terme à l’époque : “The Jaws Effect” (l'effet Dent de la Mer). C'est-à-dire que des des gens après avoir vu le film ont commencé à voir des requins partout et à craindre que l’un d'eux les attaque de n’importe où.
Une peur qui ne va pas arranger la crainte que les requins inspirent, et n'aident pas leur fausse réputation de poisson mangeur d’hommes. C'est une chose que regrette Steven Spielberg, car à cause du film et du livre écrit par Peter Benchley qui a servi de base à cette adaptation, les requins on commencé à être chassé.
Je regrette vraiment que la population de requins ait été décimée à cause du livre et du film. Je le regrette vraiment, vraiment. - Steven Spielberg à la BBC
Un Film qui reste dans les esprit
Tout cela est du aux trois premières minutes du film qui resteront gravées dans les esprits avec le temps. On y voit une jeune fille qui se fait attaquer par une chose inconnue dans l'eau et qui appelle à l'aide en vain. Les spectateurs découvre ensuite un film qui monte en intensité de minute en minute. Et ça ne s’arrête pas là. On se rappelle de la scène où des enfants jouent dans l'eau et l’un d'eux se fait dévorer, ne laissant derrière lui qu’une flaque de sang. Un passage qui avait fait frissonner, nous faisant ressentir la peur des personnages vis-à-vis de ce prédateur tapis dans l’eau. Par ce mécanisme, Steven Spielberg installe une tension avec une menace invisible qui, une fois dans l'eau, peut frapper n'importe quand.
Bien qu'ayant 50 ans, ce film choque toujours et fascine, notamment grâce à sa musique qui reste l'un des plus cultes composeés par John Williams. C'est tellement vrai que des suites ont vu le jour sans Steven Spielberg et que le long-métrage a aussi lancé les débuts d’une grande vague s’inspirant de ce dernier comme Instinct de Survie, En Eau Trouble ou encore Peur Bleue.