Si Il Faut Sauver le Soldat Ryan est devenu un classique des films de la Seconde Guerre Mondiale, d'autres longs-métrages ont traité aussi bien que lui de la thématique. C'est le cas de ce film de 1964 qui mélange aussi bien action qu'un aspect peu traité du conflit.
En 1998, Steven Spielberg a marqué un grand coup en sortant Il Faut Sauver le Soldat Ryan. Avec sa mise en scène particulièrement réaliste, ce dernier a su retranscrire l'horreur de la guerre rien que dans sa séquence d'ouverture qui reproduit le Débarquement de Normandie. Rapidement, le long-métrage est devenu l'un des plus connus sur le thème de la Seconde Guerre Mondiale, au point d'éclipser d'autres films de la même trempe. C'est le cas de ce film sorti en 1964 qui est un des classiques d'action de son temps.
Un film d'action des années 60
Avec Burt Lancaster (Le Guépard) dans le rôle principal, Le Train est un film de guerre et d'action de 1964 qui raconte comment un colonel nazi cherche à transporter un grand nombre d'œuvres d'art de la France vers l'Allemagne en pleine Seconde Guerre mondiale, alors que Paris est sur le point d'être libéré. On suit alors des membres de la Résistance qui sont déterminés à l'arrêter, mais alors qu'ils doivent saboter l'ennemi, ils doivent aussi faire très attention à ne pas détruire ces œuvres d'art.
Si le film a marqué son époque, c'est notamment parce qu'il comporte une scène époustouflante qui a coûté à elle seule 150 000 dollars, ce qui est une somme énorme pour l'époque. Ainsi, le film exploite toutes les possibilités qu'offre un train en termes de mise en scène, ce qui permet au film de proposer de l'action de façon quasiment constante.
Un changement de réalisateur salvateur
Pour connaître les dessous du film, il faut savoir qu'au départ c'est Arthur Penn (Bonnie & Clyde, Little Big Man, La Poursuite Impitoyable...) qui devait réaliser le film. Cependant, Burt Lancaster, l'acteur principal alors auréolé du succès du Guépard, n'aimait pas l'approche du réalisateur et a décidé de le faire renvoyer pour mettre à la place un autre avec lequel il avait bossé quelque temps auparavant sur Le Prisonnier d'Alcatraz en 1962, à savoir John Frankenheimer. Grâce à lui, le long-métrage a pris une tournure plus action que jamais, ce qui en fait un classique du genre de la Seconde Guerre Mondiale de nos jours.