Les bases de Sparking! Zero

Avant de pénétrer dans l’arène pour se frotter aux différents modes de jeu disponibles dans Dragon Ball : Sparking! ZERO, il est nécessaire de revenir quelques instants sur le titre développé par Spike Chunsoft et édité par Bandai Namco. Sparking! ZERO est un jeu de combat 3D dans des arènes destructibles qui oppose les plus grands guerriers de l’univers imaginé par feu Akira Toriyama sensei. C’est aussi le tout nouveau volet de la saga vidéoludique Budokai Tenkaichi après 14 ans d’attente si on prend en compte Tag Team et 17 ans si on ne parle que des épisodes principaux.

Dragon Ball : Sparking! ZERO mise sur des affrontements ultra dynamiques lors desquels les personnages se téléportent, se ruent sur leur adversaire et enchaînent les combos et autres super attaques à une vitesse vertigineuse. Spike Chunsoft a imaginé un système de combat à la fois accessible au plus grand nombre et suffisamment technique et exigeant pour séduire les puristes de la baston virtuelle. On y retrouve tout ce qui fait le sel des combats titanesques de Dragon Ball, que ce soit la gestion du Ki ou encore les transformations, mais aussi cette frénésie martiale et ce grand n’importe quoi pyrotechnique qui définissent la franchise. Bandai Namco fait honneur aux prouesses des guerriers Z et de leurs ennemis lors de joutes ludiques sans pareil.

Les épisodes de combat

Ce ne fut pas forcément le gros morceau de cette nouvelle prise en mains de Dragon Ball : Sparking! ZERO, mais c’était le plus attendu, notamment par la rédaction de JV. Nous avons pu explorer le mode “Histoire” durant une heure et ainsi nous faire un premier avis sur ces fameux “Épisodes de combat” qui promettent de réécrire Dragon Ball… rien que ça ! Premier point qui a son importance, ce mode couvre les arcs narratifs de Dragon Ball Z ainsi que ceux de Dragon Ball Super jusqu’au Tournoi du Pouvoir. De plus, il se focalise sur huit personnages dont Son Goku naturellement, mais aussi son ennemi juré Freezer ainsi que Black Goku. Piccolo et Jiren ont également le droit à ce traitement de faveur.

C’est d’ailleurs les trois premiers personnages mentionnés que nous avons pu incarner lors de cette session découverte, soit 30 minutes sur Goku, 15 minutes sur Freezer et 15 minutes sur Black Goku. Ce fut l'occasion pour les fans de Dragon Ball que nous sommes de revivre certains moments épiques et poignants de la saga, mais aussi de les revisiter. Les studios japonais ont imaginé des scénarios alternatifs, communément appelés “What If?”, qui changent radicalement certains événements. Son Goku peut par exemple décider de ne pas s’allier à Piccolo face à Raditz et donc affronter son frère seul. Si certains embranchements se font par des choix, d’autres se décident lors des combats… à condition d’effectuer une action spécifique.

Autre ajout qui va faire frémir les puristes, les cinématiques des Épisodes de combat peuvent être vécues à travers les yeux de nos héros et vilains préférés. L’intensité des aventures de Son Goku et des autres personnages s'en retrouve décuplée. Mais… Car il y a un mais. Ce mode repose en grande partie sur une mise en scène prévisible faite de quelques cinématiques et surtout de vignettes statiques, ce qui minimise la portée dramatique des récits. Puis il faut être un érudit de Dragon Ball pour suivre les aventures de Son Goku et des guerriers Z sur Sparking! ZERO. L’histoire est expédiée et condensée à tel point qu’il devient impossible de la comprendre sans avoir vu récemment les différentes séries animées.

Ces Épisodes de combat souffrent également de quelques ralentissements inexplicables, non pas en jeu, mais durant les séquences narratives. Ce n’est rien à côté de la difficulté qui risque d’en faire pester plus d’un. Sparking! ZERO peut rapidement devenir injuste avec les joueurs lors de certains combats qui augmentent drastiquement la difficulté sans prévenir. Après avoir expédié ceux face à Raditz et Nappa, celui de Vegeta surtout en Oozaru est bien plus délicat. Il est certes possible de baisser la difficulté. Le jeu le propose de lui-même après 2 défaites consécutives, mais il est clair que ce mode “Histoire” n’est pas pensé pour se familiariser avec le gameplay.

Les combats personnalisés

Un autre mode très attendu par tous ceux ayant grandi avec Dragon Ball Z et Dragon Ball Super n’est autre que les Combats personnalisés. Cet éditeur de combats nous donne les pleins pouvoirs - ou presque - afin de créer les affrontements de nos rêves dans l’univers de Dragon Ball. Et les options sont vraiment très nombreuses. Il ne s’agit pas uniquement de sélectionner plusieurs guerriers puis une arène. Il est possible et fortement encouragé de laisser libre cours à notre imagination et de se lancer dans une création 100% personnelle, mais forcément limitée par le système lui-même.

Le style de combat, l’objectif des personnages incarnés, les alliés, les ennemis, les interventions extérieures, les musiques et même les cinématiques sont personnalisables afin de concevoir des affrontements encore jamais vus dans la saga. Il est aussi question de conditions de victoire et d’effets à appliquer en plein combat afin de pimenter l‘intrigue. Une fois un combat créé, il est nécessaire de le terminer au moins une fois, histoire de prouver qu’il est réalisable, afin de le mettre par la suite en ligne et ainsi faire profiter de votre création à toute la communauté. Néanmoins, l’interface est parfois confuse et surtout… Les options aussi nombreuses soient-elles demeurent par nature limitées. De plus, un petit quelque chose manque à l’appel pour faire de ces Combats personnalisés un modèle du genre… les musiques officielles de la saga.

Des tutoriels essentiels

Le troisième et dernier mode “solo” n’est pas un petit “plus” négligeable. Au contraire, c’est la première étape obligatoire pour appréhender le gameplay et toutes ses subtilités. Les tutoriels sont parfois pris à la légère par les joueurs, mais ce serait une erreur fatale sur Dragon Ball : Sparking! ZERO. Pourquoi ? La raison est simple. Le système de combat repose sur une gestion de différentes ressources et d’une arène en temps réel. Cela passe par les téléportations et autres dashs, et une fine compréhension de toutes les mécaniques inhérentes aux transformations, aux attaques Blast, aux compétences et j’en passe.

Les Super Entraînements prennent la forme d’exercices en conditions réelles à enchaîner avec Son Gohan et Son Goten face à Piccolo. Le début consiste principalement à cerner les manœuvres, le vol ainsi que les attaques de base. Les choses se compliquent par la suite. Il y est question de combos, de contres, de déplacements en rythme, etc. Ces tutos ne sont pas accessoires. Ils constituent une base solide pour progresser rapidement et combattre dans l’arène en pleine possession de nos moyens. Cerise sur le gâteau, réussir ces Super Entraînements débloque divers succès et octroie des récompenses.

Voulez-vous en savoir + ?

Il va falloir se faire une raison une bonne fois pour toute. La version de base de Sparking! ZERO ne peut prétendre au titre de jeu vidéo Dragon Ball ultime pour une raison simple. Les musiques officielles des séries animées seront incluses dans le titre édité par Bandai Namco, mais uniquement en DLC. Il faudra donc se contenter d’une bande son placebo en lieu et place de la cultissime “We gotta Power”, sauf si vous décidez de dépenser quelques euros supplémentaires afin de revivre pleinement les moments cultes de votre "enfance".

Le roster de combattants est l’un des principaux arguments marketing de ce Sparking! ZERO qui voit les choses en grand. Ce ne sont pas moins de 180 guerriers issus des animes Dragon Ball, Dragon Ball Z, Dragon Ball GT et Dragon Ball Super qui vont s’affronter Day One dans les arènes de ce nouveau jeu vidéo Dragon Ball. Attention ! Cela inclut les différentes versions d’un même personnage. Son Goku et Vegeta représentent à eux seuls 15% du casting. Il est à noter que 20 nouveaux viendront gonfler les rangs du titre à la sortie des trois premiers DLC centrés sur le film Dragon Ball Super : Super Hero et la future série animée Dragon Ball Daima.

Le contenu proposé dans Sparking! ZERO ne s’arrête pas là. Les personnages de Zen’ô et Whis possèdent leur propre mode. Dans Les ordres de Zen’ô et Le carnet de timbres de Whis, les principaux intéressés échangent des récompenses contre l’accomplissement de tâches spécifiques. Enfin, le simple fait de jouer à ce jeu vidéo de combat garantit de gagner des Zeni à dépenser dans la boutique pour obtenir des cosmétiques ainsi que des personnages. Dernier point, les fans de la saga Budokai Tenkaichi pourront jouer à Sparking! ZERO avec les contrôles d’antan dits “Classic” tandis qu’un style plus moderne est proposé par défaut.

Dragon Ball : Sparking! ZERO fait tout son possible pour fêter comme il se doit les 40 ans d’une saga qui a marqué de son empreinte la pop-culture. Le système de combat “Easy to play, hard to master” fera le bonheur des joueurs, tout comme les différents modes solo et multi qui garantissent au titre une durée de vie colossale. Ce jeu de combat pourrait s’avérer un peu trop générique sur certains points, mais le seul véritable défaut que nous lui trouvons pour le moment n’est autre que l’absence des musiques officielles.