Hier soir à 17h, Mark Cerny a dévoilé la PS5 Pro ainsi que son prix, son design et sa date de sortie. Si vous n’avez pas pu vivre l’événement en direct, voici un petit résumé de tout ce qu’il y a à savoir.
On préparait déjà nos superlatifs sur la puissance de la PS5 Pro, mais c’est finalement le prix de la machine qui nous a pris de court ! La nouvelle version de la console de Sony sortira le 7 novembre 2024 au prix - attention les yeux - de 799,99€. A ce tarif, PlayStation doit avoir de bons arguments, non ? C’est en tout cas ce qu’a cherché à démontrer Mark Cerny, fameux architecte de la PS4-PS5.
Les modes graphiques toujours d’actualité
Après un bref rappel des innovations de la PS5 de base, Cerny s’est penché sur l’épineuse question des modes graphiques. Aujourd’hui, même sur les jeux maison de Sony, il faut souvent se contenter d’une qualité d’image moindre pour jouer à 60 images par seconde. “Trois quart des joueurs optent pour le mode Performance (avec un framerate plus élevé, ndlr) à la place du mode Fidélité”, affirme Mark Cerny. “Faire abstraction de ce choix ou, du moins, le réduire est l’un des principaux objectifs de la PS5 Pro. Nous voulons donner aux joueurs les graphismes imaginés par les développeurs, au framerate que les gens préfèrent”. Précision importante, l’architecte de la PS5 ne dit pas que la PS5 Pro marquera la fin des modes graphiques sur console PlayStation.
Le “big three” ou les trois piliers de la PS5 Pro
Pour concilier une résolution robuste (en 4K native ou du moins upscalée, de toute évidence) avec un 60 images par seconde constant, la PS5 Pro s’appuie sur ce que Cerny surnomme le “big three”, c’est-à-dire un processeur graphique plus puissant, du ray tracing avancé et le PSSR, équivalent du DLSS de Nvidia mais sur PS5... Plus concrètement, le GPU “Pro” voit sa vitesse de rendu améliorée de 45% par rapport à la PS5 de base, promettant ainsi une expérience plus fluide. Les reflets super réalistes du ray tracing, de leur côté, seront calculés 2 à 3 fois plus rapidement que par le passé. Et pour le PSSR, cette technologie d'upscaling via l'IA garantira “une quantité extraordinaire de détails” à l’image, augmentant ainsi la résolution.
Les jeux qui profiteront de la PS5 Pro
Maintenant, il faut voir ce que ça vaut concrètement, manette en main... Comme l'a montré Cerny, sur PS5 Pro, The Last of Us Part 2 et Marvel’s Spider-Man 2 tournent en résolution maximale à 60 images par seconde. Sur Gran Turismo 7, il sera bientôt possible de profiter du ray tracing en ayant un framerate digne du mode Performance. L’architecte de PlayStation a aussi dévoilé de nouvelles images d’Hogwarts Legacy avec les effets ultra-réalistes à fond. C’est beau à voir, mais d’après ce qu’on voit, cela tourne en 30 images par seconde. Cerny note enfin que la PS5 Pro ouvre la voie à des améliorations plus globables que la résolution ou le framerate, comme c’est le cas sur Horizon Forbidden West, où les éclairages, la peau et les cheveux d’Aloy et de ses collègues sont plus fins.
Plus globalement, il y a déjà pas mal de jeux actuels (et d’autres à venir) qui profiteront du boost de la PS5 Pro. En marge de ceux que nous avons cité plus tôt, on compte : Ratchet & Clank Rift Apart, Final Fantasy 7 Rebirth, Demon’s Souls PS5, Alan Wake 2, Assassin’s Creed Shadows et Dragon’s Domga 2. Sur le PlayStation Blog, Sony précise que 8.500 jeux PS4 rétrocompatibles sur PS5 Pro profiertont d’un Game Boost, améliorant les performances globales.
D’autres précisions pour la route, la PS5 Pro sera compatible avec le Wi-Fi 7 et la 8K, et pour 799€, vous n’aurez pas de lecteur de disque (comptez 119,99€ en neuf). La hauteur / la largeur de la bête sont similaires à ce que l’on connaît déjà. Les précommandes débuteront le 26 septembre prochain.