The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom n’était pas le premier choix de titre de cet épisode, la proposition initiale aurait donné un indice trop précis sur le plot-twist du jeu, et ça aurait été bien dommage !
Attention, cet article contient des informations sur l'histoire de The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom. Vous risquez de vous gâcher la surprise si vous n'avez pas fini le jeu.
Depuis les années 1980, les jeux de la Légende de Zelda sont sortis à bonne cadence. Le dernier, Tears of the Kingdom a cumulé environ 30 millions de ventes. Et dans deux semaines sortira le petit nouveau : The Legend of Zelda : Echoes of Wisdom.
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Le spoil est dans les détails
Donnons un peu de contexte avant de révéler, en partie spoiler, en quoi ce titre aurait révélé une info cruciale. Ce 30 août Nintendo a publié l'artbook “Zelda: Tears of the Kingdom Masterworks”. L’ouvrage nous laisse quelques anecdotes croustillantes et notamment une concernant le nom du soft. On apprend en effet que le jeu n’aurait pas dû s'appeler Tears of the Kingdom mais Tears of the Dragon. L'idée était d’inclure dans le titre, le mot dragon, l'animal mystique déjà présent dans le logo du jeu. Eiji Aonuma (producteur du jeu) propose alors cette première idée à son équipe qui lui signale que ce titre mettrait trop la puce à l’oreille aux joueurs concernant un plot-twist.
Ça aurait été une mauvaise idée d’ajouter le mot-clé dragon dans le titre, et nous voulions avoir le motif du dragon dans le logo, mais nous en avons décidé autrement. (Le titre) aurait amplifié le Dragon de Lumière, après tout. Rien d’autre de bon ne me venait en tête, et nous étions en manque de temps pour le développement. - Eiji Aonuma dans l'art book Zelda: Tears of Kingdom Masterworks
L'art du titre
C’est plutôt pour un titre moins révélateur et plus poétique que l’équipe de Nintendo a opté. Cette poésie dans la formulation, on la retrouve dans les précédents noms de la licence. L’idée pour chaque jeu est de mettre l’emphase sur un élément central de la trame narrative. C’est le cas par exemple de Majora's Mask, Ocarina of Time ou encore Breath of the Wild qui amplifie l’importance de la Nature environnante, “the Wild” et donc le fait que cet opus soit un monde ouvert. Si vous ne voyez pas pourquoi Aonuma a voulu insister sur la présence d'un dragon, on vous conseille de finir le jeu avant de vous faire spoiler par la partie suivante.
On ne parle pas d’un quelconque dragon mais bien du Dragon de Lumière qui est en fait la Princesse Zelda. “Tears of the Dragon” aurait été un choix trop évocateur : les joueurs risquaient de comprendre trop tôt que les larmes de dragon sont un élément important pour comprendre ce qu’il se passe à Hyrule depuis le cataclysme. Chaque larme que Link retrouve lui permet d’accéder à un souvenir de Zelda, et notamment comment elle a été transformée en Dragon de Lumière. Dans le combat final, lorsque Ganondorf se transforme en Dragon Noir, c'est bien Zelda dans sa forme dragonique qui vient à la rescousse de Link.