Une semaine avant la sortie d’Astro Bot, nous nous sommes rendus à Tokyo au Japon pour rendre visite à la Team Asobi… Rencontre avec les artisans à l’origine de l’exclu PlayStation 5 de l’année.
Cet article n’est qu’un avant-goût de notre reportage sur Astro Bot. Regardez la vidéo ci-dessus, en auto-play, pour en profiter en intégralité.
La presse a parlé, Astro Bot, le jeu de plateforme développé par la Team Asobi, est un franc succès ! Le titre est à présent disponible en exclusivité sur PS5, et quelques jours avant sa sortie, PlayStation nous a invité à Tokyo au Japon pour rencontrer ses développeurs et visiter leurs locaux. L’occasion de discuter - entre autres - avec Nicolas Doucet, un français qui dirige cette équipe de 65 personnes. Dans nos bagages, on vous ramène un petit documentaire vidéo à retrouver ci-dessus, en auto-play.
La première aventure “canonique” d’Astro
Avant d’être un super jeu de plateforme, Astro Bot est en quelque sorte le premier projet de la Team Asobi (l’équipe est devenue un studio à part entière en 2021). Avant ça, ce n’était qu’une poignée de développeurs au sein de Japan Studio, une entité à qui l’on doit des chefs-d’œuvre comme Shadow of the Colossus. La place de la Team Asobi dans tout ça ? Créer des expériences innovantes avec le matos dernier cri de Sony, à commencer par la DualShock 4 et la PlayStation Camera sur la PS4, en 2013. Un défrichage qui donnera lieu à un mini-jeu dans The Playroom puis, 3 ans après, à d’autres créations cette fois en réalité virtuelle dans The Playroom VR. C’est alors que le personnage d’Astro prend forme. Le petit robot aura ensuite le droit à sa propre aventure, PSVR sur la tête, avec Astro Bot Rescue Mission. Puis, en 2021, c’est en quelque sorte la consécration : Astro’s Playroom, cette “grosse démo” créée pour vanter les mérites de la DualSense, devient un petit classique de la PS5.
Prouver qu’on en est capable
“L’un des buts d’Astro’s Playroom, c’était de se prouver qu’on puisse faire un jeu de plateforme hors réalité virtuelle qui puisse vraiment tenir la route”, nous confie Nicolas Doucet. “Parce que les jeux de plateforme, c’est des jeux qui existent depuis très longtemps, il y a un niveau très très haute, une attente très très haute. C’était important pour nous de prouver qu’on pouvait avoir un titre de qualité”.
Avec l’accueil d’Astro’s Playroom (83 sur Metacritic), la Team Asobi reçoit le feu vert qu’elle voulait. Commence alors près de 4 ans de développement, dont plus d’une année dédiée à du prototypage. Ça vous semble beaucoup ? Pour comprendre le pourquoi du comment, regardez notre reportage !