Qui aurait cru qu'une de nos expressions à la mode viendrait d'un film vieux de 51 ans ! Retour sur La Septième compagnie !
Sommaire
- T'as la réf ?
- J'ai glissé chef
T'as la réf ?
Que ce soit pour parler ou écrire, notre langage est EXTRÊMEMENT influencé par les médias que l'on consomme. Une expression par-ci, une blague par-là... On a tout au moins une fois sortie une référence à un film ou une série. Que ce soit OSS 117, les de Funès, la Cité de la Peur ou Astérix et Obélix Mission Cléopatre (Alain Chabat à jamais dans mon cœur <3).
Quand on y regarde de plus près, on s'aperçoit même que certaines expressions ont survécu à l'épreuve du temps. C'est le cas de notre sujet du jour avec le film Mais où est donc passée la septième compagnie ? Pour vous remettre dans le contexte, on parle d'une comédie française réalisée par Robert Lamoureux, sortie en 1973. Ce film est le premier opus d'une trilogie culte qui a marqué le cinéma français, suivie par "On a retrouvé la septième compagnie" (1975) et "La septième compagnie au clair de lune" (1977).
L'histoire se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale, en mai 1940, pendant la débâcle de l'armée française face à l'invasion allemande. Le film suit les aventures d'un petit groupe de soldats de la 7ème compagnie, un groupe de trois militaires français : le sergent Chaudard, le soldat Pithivier, et le soldat Tassin. Séparés de leur unité après une attaque allemande, ces trois soldats tentent tant bien que mal d'éviter la capture par les troupes ennemies et cherchent à rejoindre les forces françaises. Leur maladresse et leur naïveté les conduisent dans des situations cocasses et improbables, ce qui donne lieu à une série de gags et de malentendus.
J'ai glissé chef
Le film est rapidement entré dans les mémoires avec ses personnages haut en couleur et son humour déjanté, au point d'avoir attiré 3,9 millions de Français dans les salles obscures à l'époque. Et s'il y a bien une réplique ayant marqué les esprits, c'est le fameux "J'ai glissé chef", de Pithivier incarne par Jean Lefebvre.
On parle ici d'un personnage extrêmement maladroit qui passe tout le film à se gameller, mettant souvent ses camarades dans de beaux draps. Aujourd'hui, on l'utilise surtout pour exprimer une maladresse de notre part, ou un oublie en guise d'excuse sur le ton de la blague. Maintenant, la question est : combien de temps l'expression tiendra-t-elle encore ?