Annoncé en mai 2023, Marathon n’a pas refait surface depuis lors et d’après certaines révélations, il se pourrait que cela dure…
Ça n’est pas une course, c’est un marathon
C’est au cours du Playstation Showcase de mai 2023 que Bungie avait annoncé son prochain titre : Marathon, son premier jeu après presque 10 ans dédiés à s’occuper du développement de Destiny, Destiny 2 et leurs extensions respectives. Reprenant le nom d’une trilogie développée par Bungie entre 1994 et 1996, Marathon a été dévoilé à travers une bande-annonce assez intrigante, le studio précisant rapidement que le jeu serait un extraction shooter, genre principalement popularisé par Escape from Tarkov. Mais depuis cette annonce, c’est un silence radio presque total ; un fait d’autant plus inquiétant que les rumeurs parlent d’un développement plutôt mouvementé chez Bungie. En plus de ce chemin de toute évidence compliqué, et très certainement affecté par la vague de licenciement ayant frappé l’entreprise, le studio doit maintenant faire face au départ de Chris Barrett, qui officiait jusqu’alors en tant que réalisateur.
Adieu Monsieur le Directeur
En effet, le journaliste Jason Schreier révèle dans les colonnes de Bloomberg le limogeage du développeur après qu’une enquête ait révélé un comportement inapproprié envers plusieurs femmes au sein du studio. Le journaliste américain indique même que ledit licenciement daterait en réalité de mars 2024 et qu’aucun employé de Bungie, en dehors de ceux directement concernés par l’enquête, n’avait été informé des raisons derrière ce départ.
L’enquête a révélé que Barrett abordait des femmes "lower-level" (qui occupe un poste hiérarchiquement inférieur au sien, ndlr) en leur disant qu’elles étaient attirantes [...] et faisait référence à sa fortune et son pouvoir au sein du studio, suggérant qu’il pourrait aider la progression de leurs carrières.
Pour se défendre, Chris Barrett nie avoir harcelé qui que ce soit, s'excusant pour des messages qu’ils ne pensaient pas unilatéraux ou inconfortables. Comme le note très justement Schreier dans son article, il y a au final un côté rassurant à ce que ces cas de harcèlement soient désormais traités avec sérieux, par des studios et des éditeurs qui ont longtemps laissé des ambiances toxiques et délétères s’installer en leur sein. Peut-être la preuve que les temps changent enfin.