Alien: Romulus réinvente la saga en renouant avec l’esprit des premiers films tout en intégrant des éléments des préquels controversés de Ridley Scott.
Attention, cet article contient des spoilers sur Alien: Romulus ainsi que sur les films précédents.
Un renouveau...
Alien: Romulus est le nouveau volet de la franchise, réalisé par Fede Álvarez. Le film reste fidèle à l'atmosphère claustrophobique des précédents, avec Cailee Spaeny dans le rôle de Rain, une héroïne confrontée aux xénomorphes dans un cadre spatial. Les critiques apprécient son hommage aux films précédents tout en introduisant de nouvelles frayeurs, avec un score de 81 % de la presse et 86 % des spectateurs sur Rotten Tomatoes. Cependant, bien qu'il ait été annoncé comme un nouveau départ pour la saga après les échecs de Covenant et Prometheus, il semble que ce film établisse malgré tout un lien avec ces derniers.
Alien: Romulus s'efforce de rester fidèle au premier film en multipliant les hommages. Cependant, comme Ridley Scott reste impliqué dans la production, il ne peut s'empêcher d’y inclure des références à Covenant et Prometheus. Bien que ces deux films aient été mal accueillis, Scott semble vouloir les intégrer dans cette nouvelle suite. Avec ce volet, il tente de connecter les points, notamment à la fin de Romulus.
- Pour aller plus loin : Le réalisateur d'Alien Romulus s'est inspiré de The Last of Us pour son film !
Qui emprunte à l'ancien
Dans la seconde partie du film, les membres d’équipage qui accompagnent Rain arrivent dans un laboratoire où étaient menées les expériences de Weyland-Yutani, la multinationale centrale de la saga. Grâce aux explications de Rook et à des hologrammes rappelant ceux de Prometheus, Rain, Andy et Tyler découvrent la nature de ces tests : comme les humains ne sont biologiquement pas adaptés pour coloniser d’autres astres, l’entreprise a modifié ces derniers pour en faire des organismes parfaits grâce aux xénomorphes.
Pour ce faire, ils utilisent un « black goo », un liquide noir introduit dans Prometheus. De plus, le film présente également un rat de laboratoire accouchant d’un « Bloodburster », déjà aperçu dans Covenant. Ainsi, Ridley Scott a réussi à conclure sa trilogie de manière détournée, tout en rendant hommage à l'ensemble de la saga. Toujours fier de ses préquels que beaucoup préfèrent oublier, il a su allier recyclage et originalité. Les prochains films de la franchise pourraient également explorer des idées avortées ou abandonnées dans les opus précédents, pour le plus grand plaisir des fans et du réalisateur. ateur.