C'est avec plusieurs jeux vidéo que SEGA a pointé le bout de son nez lors de la gamescom, le plus grand salon d'Europe du jeu vidéo. Outre Sonic x Shadow : Generations, c'est aussi avec l'un des JRPG les plus attendus de l'année que l'éditeur japonais était présent. J'ai pu faire le début de Metaphor : ReFantazio en avant-premier et je vous donne mon avis.
Le royaume en conflit politique
Ce sont deux mois à peine qui se sont écoulés depuis la dernière fois que l'on a vu Metaphor : ReFantazio. Le prochain jeu de l'équipe derrière les excellents Persona 3 ; Persona 4 et Persona 5 (mais pas derrière les versions rééditées de ces jeux) avait offert aux joueurs présents sur les stands du Summer Game Fest un aperçu de son exploration, de ses donjons tout en donnant un avant-goût de ses combats. Si bien que, résultat des courses, le cadre scénaristique de ce nouveau jeu était encore un peu flou.
Pour être honnête, c'est donc en n'ayant pas saisi les enjeux globaux de Metaphor : ReFantazio que je m'aventurais dans une session de jeu de 60 minutes. Une démo parfaite pour moi puisque c'était en réalité les débuts du jeu. On y présente un royaume sous un régime politique proche de la royauté sauf que, coup de théâtre, le roi se fait assassiner. Quelque chose qui plonge le royaume d'Euchronia dans le chaos, d'autant que le prince héritier est cloué au lit... C'est alors notre protagoniste, aux côtés de la fée Galilica, qui doit résoudre le problème. Lors du début du jeu, il s'agit donc de s'infiltrer dans l'armée afin de trouver un contact connaissant la position du prince : c'est à nous de le soigner.
Un casting de qualité
Les amateurs de JRPG ne devraient pas être déçus puisque Metaphor semble s'installer dans les mêmes fondations que ses prédecesseurs. Lors de mon heure de jeu, les cinématiques et les dialoguies se sont enchaînées comme dans une valse à 1000 temps. Si bien qu'au moment de faire le compte, ce ne sont que trois combats (dont un de boss interrompu par la fin de l'essai) que j'ai pu essayer. Mais cette mise en avant de l'histoire m'a permis de me rappeler l'une des forces d'Atlus concernant ses productions : la qualité de ses cinématiques et de ses doubleurs.
Profitons donc de ce dernier paragraphe pour faire un retour sur le casting choisi par le studio. On retrouve Productions I.G à l'animation, connu par les amateurs de séries animées japonaises (Haikyu ou Tengoku Daimakyou par exemple). De la même manière, ceux qui décident de mettre les voix japonaises reconnaîtront celle de Natsuki Hanae (Tanjiro dans Demon Slayer, Ashiro dans Summer Time Rendering) ; celle de Sumire Morohoshi (Emma dans The Promised Neverland) ; ou encore la voix de plusieurs antagonistes célèbres avec celle de Akio Ootsuko (All for One dans My Hero Academia ; Barbe Noire dans One Piece'').