Techland a surpris tout le monde lors de l’Opening Night Live présenté par le désormais incontournable Geoff Keighley. Les studios polonais se sont rendus à la gamescom en Allemagne avec dans leurs bagages le nouvel épisode de la franchise Dying Light. Nommé The Beast, il fait suite aux deux premiers volets. La rédaction de JV a pu jeter un œil à leur proposition. Le futur du jeu vidéo sera apocalyptique.
Techland ou la passion du zombie
Techland est un quête d’un idéal "zombie" depuis plus d’une décennie. En 2011, les studios situés à Wroclaw infectent le marché avec le très apprécié, mais encore perfectible Dead Island. Un spin-off et quatre années plus tard, ils peaufinent leur formule et changent d’univers. Dying Light est beau, plaisant à jouer et confirme le savoir-faire de ces amoureux du zombie. Il faut ensuite attendre sept longues années pour revenir sur les terres de Dying Light avec un second épisode bien plus abouti et généreux, même si la presse n’est pas 100% convaincue en atteste son MetaScore de 76% sur MetaCritic.
Les développeurs polonais avait promis un DLC gratuit pour Dying Light 2 : Stay Human à tous ceux ayant acheté l’Ultimate Edition. Cependant, une fuite d’informations a ruiné les plans de Techland qui fut forcé de revoir ses plans. La décision fut alors prise de réaliser un standalone, et non plus une extension, doté d’une histoire indépendante, d’une nouvelle région et de plusieurs nouveautés de gameplay. Dying Light : The Beast est ainsi né dans la tourmente, mais avec la volonté d’offrir aux joueurs l’expérience “zombie” ultime.
L’expérience “zombie” ultime ?
La rédaction de JV fut conviée par Techland à un rendez-vous “gamescom” afin de poser les yeux pour la première fois sur Dying Light : The Beast. Cet épisode qui sonne le retour de Kyle Crane dans la saga se présente sous la forme d’un monde ouvert souhaité plus immersif que jamais et situe ses événements après ceux de Dying Light et Dying Light 2. Le récit débute 13 ans après le premier jeu vidéo de la franchise. On y découvre un héros mal en point devenu le sujet d'expériences génétiques basées sur l’ADN zombie et qui lui confèrent des pouvoirs surnaturels.
The Beast ne vole pas son nom. Au contraire, Dying Light n’a jamais été aussi sanglant, brutal, viscéral, mais sait prendre son temps et ralentir le rythme pour mieux surprendre les joueurs. Puis Techland cherche à améliorer une formule qui a fait ses preuves et non à tout bouleverser. Le Parkour, point fort indiscutable de la franchise, est de retour… les dégâts localisés plus réalistes et gores que jamais également. Mais les développeurs ne se reposent pas sur leurs lauriers. Les gunfights, autrefois secondaires, sont mis en avant. Enfin, la cerise sur le gâteau de chair fraîche n’est autre que la condition singulière de Kyle Crane. La bête enragée est prête à être libérée.