Nous ne sommes pas tous productifs de la même manière ni au même moment. Cependant, il existe des solutions pour déterminer quelles sont les heures auxquelles il vaut mieux travailler pour être efficace au maximum. Une cadre de Google donne quelques astuces à ce sujet.
Vous êtes plutôt du genre à être productif tôt le matin, alors que vos collègues ont tendance à vraiment commencer à travailler au début de l’après-midi ? Au contraire, vous trouvez surtout l’inspiration en fin de journée quand tout le monde décide de rentrer chez lui ? Dans tous les cas, rassurez-vous : vous n’êtes pas bizarre !
« Certaines personnes sont des oiseaux de nuit, et certaines personnes peuvent bien fonctionner à 5 heures du matin », explique Laura Mae Martin, conseillère exécutive pour la productivité chez Google, dans son livre Uptime : A Practical Guide to Personal Productivity and Wellbeing.
La bonne question à se poser pour déterminer ses « heures de puissance »
Pour aider les cadres qu’elle forme durant des sessions de coaching chez Google, Laura Mae Martin leur pose la question suivante : « Si vous avez eu une journée entière demain, sans réunions, sans pauses, pas d’engagements permanents, mais beaucoup de choses à faire, comment structureriez-vous votre journée ? »'
Les réponses récoltées sont très différentes les unes des autres : certains cadres expliquent préférer travailler durant la soirée, tandis que d’autres privilégient un réveil à l’aube pour abattre le plus gros de leur travail, avant d’enchaîner sur une formation l’après-midi, par exemple.
Cette réflexion permet de cibler les « heures de puissance », ce que Laura Mae Martin décrit comme « les deux à trois heures par jour où vous vous sentez le plus productif ». Et comme on peut s’en douter, ces heures ne se situent pas au même moment dans la journée de chacun.
Ces quelques heures qui font la puissance
Pour parvenir à déterminer le plus précisément possible quand se déroulent les heures en question, la coach conseille de garder un petit carnet à portée de main, pour pouvoir y prendre des notes : à chaque fois que vous vous sentez très efficace ou, au contraire, que vous avez un coup de mou, il faut l’inscrire dans le carnet.
« Une fois que vous avez déterminé les modèles généraux de productivité, alors vous pouvez commencer à reproduire les conditions idéales autant que possible », explique-t-elle. Elle suggère aussi de faire tout son possible pour limiter les entraves durant les périodes de productivité les plus intenses, comme les réunions, par exemple.
Parmi les personnes coachées par Laura Mae Martin, il y a une employée de Google qui s’est rendue compte qu’elle prenait tous les jours son déjeuner en plein milieu de ses « heures de puissance ». « Elle a commencé à déjeuner plus tard et a découvert que la période entre 12 et 13 heures était son heure la plus productive de la journée, et qu’elle perdait ce temps à déjeuner à ce moment-là tous les jours », explique-t-elle dans son ouvrage.
L’experte en productivité l’assure : en optimisant ses journées en fonction de son efficacité, tout le monde peut devenir plus efficace… Mais aussi gagner du temps pour des loisirs et d’autres activités. Pourquoi ne pas tenter l’expérience ?