Un casting éclectique et un speech intrigant

Sorti en 2016, The Bad Batch se déroule dans un futur dystopique où certaines personnes sont exilées dans un désert hostile, coupées du reste de la civilisation. Le film suit l'histoire d'Arlen (incarnée par Suki Waterhouse), une jeune femme qui se retrouve confrontée à des défis extrêmes pour survivre. Dès les premières minutes, le ton est donné : capturée par un groupe de cannibales, elle parvient à s'échapper mais non sans laisser des morceaux d'elle-même derrière.

L'un des aspects les plus fascinants de The Bad Batch est son casting. Keanu Reeves (John Wick, Matrix…) y incarne un leader étrange nommé "The Dream". Jim Carrey (Bruce Tout-Puissant, The Mask…) habituellement connu pour ses rôles comiques, apparaît sous les traits d'un vagabond muet et méconnaissable. Ces choix de casting ajoutent une couche d'originalité et de mystère au film, en plus de démontrer la capacité des acteurs à sortir de leur zone de confort.

Un film qui ne fait pas l'unanimité

C’est la réalisatrice Ana Lily Amirpour, déjà connue pour son film A Girl Walks Home Alone at Night, qui était derrière la caméra pour The Bad Batch. Et malgré son casting étonnant, ce n’est pas pour autant que son long-métrage a convaincu presse et public lors de sa sortie. Par exemple, la presse n’a validé qu’à 45% le film sur RottenTomatoes, un site spécialisé. Côté public, c’est encore pire avec 30%. En ce qui concerne une audience française, c’est Allociné qui enregistre une moyenne à 2,1/5.

De manière générale, les spectateurs s’accordent à dire que les personnages (malgré leurs célèbres interprètes) ne sont explorés qu’en surface. Les temps morts et le manque d’immersion proposés par The Bad Batch peinent également à convaincre. Cela étant dit, The Bad Batch peut peut-être satisfaire la curiosité des amateurs de post-apocalyptique ou de ceux voulant voir leurs acteurs préférés dans des rôles très éloignés de leurs habitudes puisqu’il est désormais disponible sur la plateforme de SVOD Netflix.