Des résultats inquiétants pour le film Borderlands

Malgré une licence déjantée accrocheuse et un budget que même la vénérable reine Étalon du cul ne pourrait pas s’offrir (115 millions de dollars pour la réalisation et 30 millions pour le marketing), le film tant attendu Borderlands est définitivement une catastrophe.

Bien qu’il y ait quelques critiques mélioratives, la grande majorité des avis sont négatifs ; une réelle hécatombe pour ainsi dire. À l’heure où nous écrivons ces lignes, la note de la presse spécialisée tombe à 8% et celle des spectateurs se stabilise à 51%. Il obtient alors le titre du plus gros navet de l’année en se plaçant bien en dessous de Madame Web, Rebel Moon: Part Two - The Scargiver et Morbius.

Et cerise sur le gâteau, alors que le premier week-end de sortie de Borderlands aurait dû être explosif, avec un nombre d’entrées important, le film n’a pas eu le vent en poupe : seulement 8,8 millions de dollars sont entrés alors que 60 millions étaient attendus. Fort heureusement, les préventes internationales ont aidé à rembourser les coûts de production à hauteur de 60%, mais nous sommes bien loin d’un remboursement intégral de ces frais.

La réputation d’une licence culte mise en péril ?

Bien que la question puisse se poser, le film ne pourra retirer en rien la qualité des jeux Borderlands. C’est d’ailleurs ce qu’a pu affirmer Strauss Zelnick, le PDG de Take-Two, à IGN lorsque ces derniers l’ont interrogé sur le pétard mouillé qu’est le film Borderlands.

[...] les résultats du film n'impacteront pas (l'entreprise) ni la franchise Borderlands de quelque manière que ce soit [...]

Néanmoins, malgré la tôlée qu’a pu prendre le film, le PDG de Take-Two a tout de même souhaité faire passer un message fort qui contraste énormément avec la colère noire qu’a pu partager Randy Pitchford sur X.

[...] donnez une chance au film [...] Beaucoup de personnes ont travaillé dur sur Borderlands [...]

Et ensuite, que va-t-il se passer ? Cette adaptation sera la dernière. Dans la même interview menée par IGN, Strauss Zelnick a partagé qu’il n’envisageait pas de multiplier les adaptations cinématographiques et souhaitent se concentrer sur le film BioShock. Or, après ce projet, ce sera terminé.

Néanmoins, malgré tous ces déboires, la licence Borderlands ne semble pas s’arrêter après cet échec cuisant : Borderlands 4 semble doucement arriver sur les radars. Malgré une attitude des plus véhémentes sur les réseaux sociaux, Randy Pitchford taquine "subtilement" depuis plusieurs semaines une possible annonce pour une suite de la licence phare de Gearbox.