Dans la jungle des jeux Steam, un titre (qui n’a même pas encore été annoncé) vient subitement de se réveiller. Plusieurs milliers de joueurs sont en train d’en profiter, mais qu’est-ce qu’il se passe ?
Deadlock, est-ce que ça vous dit quelque chose ? C’est le nom de code du nouveau jeu multijoueur de Valve, le papa (entre autres) d’Half-Life, Team Fortress, Counter Strike. Il y a trois mois, ce nom est arrivé sans prévenir sur la toile grâce aux indiscrétions d’un insider. Le média Insider Gaming a ensuite pu consulter du gameplay. Deadlock existe bel et bien et c’est un mélange entre un MOBA et un hero shooter, à la 3ème personne ! Sauf que, Valve ne l’a pas encore annoncé officiellement.
Une annonce pour bientôt ?
Si on vous en parle aujourd’hui, c’est parce que SteamDB a enregistré un récent pic de joueurs sur le titre (bien qu’il ne bénéficie pas encore de page sur le magasin de Valve). Ce lundi 13 août, près de 18.000 joueurs étaient connectés simultanément sur Deadlock… Pourquoi donc ? Eh bien, parce qu’une poignée de chanceux a été conviée à un Playtest comme on l’apprend sur X (Twitter).
Un internaute a d’ailleurs publié une capture d’écran de ce qui semble être un message in-game. Ce dernier explique que “Deadlock est encore au début de son développement” - avec “beaucoup” d’art temporaire et de gameplay expérimental -, et qu'il ne faut par conséquent rien partager à son sujet… Certains joueurs n’ont cependant pas hésité à lâcher un bref retour : “le jeu est fun, très fun” peut-on par exemple lire. “C’est un bon mélange d’Overwatch et League of Legends”, écrit quelqu’un d’autre.
Le développeur tranquille
De toute évidence, avec un message qui note d’emblée que “Deadlock est encore au début de son développement”, Valve n’est pas encore prêt à dévoiler officiellement le projet ! Le développeur est connu pour ne pas sortir beaucoup de titres et annuler ceux qui n’atteignent pas ses exigences. En même temps, grâce aux millions de dollars que le studio gagne chaque année grâce à Steam (où il récupère 30% de chaque transaction), il peut se le permettre.