Les métiers d'avenir ne sont pas toujours ceux auxquels nous pensons de prime abord. La preuve en est avec l'histoire de cette mère de famille qui se réveille tous les matins pour exercer une profession très spéciale.
Un métier à haut risque, mais passionnant
Avec un salaire annuel de 66 800 €, Jessica Jackson, 37 ans, occupe l'un des métiers les plus dangereux au monde. Les techniciens de maintenance éolienne sont en effet connus pour leur taux élevé d'accidents du travail. Pourtant, ce secteur est en plein essor aux États-Unis, avec une croissance attendue de près de 100 % dans la prochaine décennie. Dans les colonnes de CNBC, la mère de famille, dont Morgan Smith a dressé le portrait, partage : « Travailler dans ce domaine est difficile, mais tellement gratifiant (...) J'adore ce que je fais, alors le travail ne me semble pas vraiment un travail. »
Si le métier est physiquement exigeant, Jessica Jackson y trouve aussi de nombreux avantages : le plein air, l'activité physique et la satisfaction d'œuvrer pour l'environnement. Elle aspire à gravir les échelons professionnels pour atteindre le poste de technicienne principale, avec un salaire avoisinant les 100 000 dollars par an. Son parcours est une inspiration pour celles et ceux qui doutent de leurs capacités sans diplôme universitaire. Par le biais de son portrait, Jessica Jackson souhaite encourager davantage de femmes à rejoindre ce secteur en pleine expansion.
Pas de diplôme, mais beaucoup de courage
Sur le site du média américain, nous pouvons lire qu'avant de gravir les éoliennes, Jessica Jackson était mère au foyer pendant une dizaine d'années. Après sa séparation, elle a décidé de reprendre une activité professionnelle, mais sans diplôme universitaire, les perspectives semblaient limitées. Elle entame alors des études en sciences de l'environnement, qu'elle achève en 2022. C'est grâce à son ex-mari, technicien éolien, qu'elle obtient un premier emploi dans le secteur. Bien qu'un diplôme ne soit pas toujours obligatoire, certaines entreprises proposent des formations en interne. C'est le cas de Vestas, où Jessica Jackson travaille aujourd'hui.
De ce que l'on comprend, le quotidien de Jessica Jackson est rythmé par les interventions sur les éoliennes. Chaque jour est différent, en fonction des pannes ou dysfonctionnements à résoudre. Son travail consiste à inspecter, entretenir et réparer les différents composants de ces gigantesques machines, des systèmes électroniques aux générateurs en passant par les pompes. Grimper jusqu'à la nacelle, située au sommet de l'éolienne, est sans doute l'étape la plus périlleuse. Avec le temps, Jessica Jackson a appris à maîtriser sa peur du vide et à se sentir en sécurité dans son équipement. « Je suis extrêmement reconnaissante pour mon travail, j'adore ce que je fais », conclut-elle. « Si je faisais autre chose, je ne serais probablement pas aussi heureuse. »