Cet été aura vu l'arrivée de nombreux films à savourer et, évidemment, l'industrie de l'épouvante n'aura pas dérogé à la règle : Longlegs fait notamment partie des projets qui ont reçu un certain succès critique et commercial.
Longlegs, le film qui a le bras long
Le 10 juillet dernier, le film Longlegs débarquait au cinéma et ce fut assurément l'une des très bonnes surprises estivales : dans ce thriller d'épouvante, on suit l'enquête de l'agent du FBI Lee Harker, une nouvelle recrue particulièrement douée qui part en chasse d'un dangereux seral killer. Au fur et à mesure de ses recherches, elle s'aventure dans un périple sombre à la limite du surnaturel et de l'occulte : l'ambiance s'avère pesante, les plans sinueux et les jeux de lumière oppressants, avec quelques scènes assez mémorables pour un résultat global apprécié.
"Des angoisses inédites, un précipité de malaise existentiel à même de hanter vos nuits des mois à venir", précise par exemple Mad Movies. Le Monde salue le film pour être "un thriller qui assoit son horreur sur des effets sobres où seuls l'ocre et le noir donnent leur teinte au décors et aux personnages", tandis que Filmsactu souligne "l'atmosphère hypnotisante et les performances de ses têtes d'affiche", à savoir Maika Monroe et un certain Nicolas Cage.
Un succès au box-office
Réalisé par Oz Perkins, déjà auteur des films Gret et Hansel ou I Am the Pretty Thing That Lives in the House, Longlegs n'aura coûté "que" 9 millions de dollars. Un mois après sa sortie, il en a récupéré 80,328 millions au box-office international dont 68,32 millions en Amérique du Nord, ce qui en fait un long-métrage particulièrement rentable et une véritable réussite pour C2 Motion Picture Group et Saturn Film, les deux sociétés de production derrière le projet.
C'est par exemple mieux que Furiosa qui a rapporté 67,47 millions de dollars en Amérique du Nord malgré la prestance du nom Mad Max et son budet de 168 millions de dollars. Et bien que le long-métrage de George Miller ait rapporté 172 millions de dollars au box-office international, rappelons que c'est bien aux USA que le pourcentage prélevé sur les parts est le plus généreux et important pour les sociétés de production américaine. Outch.