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News culture Quoiqu'on en dise, la fin de My Hero Academia conclut avec beauté un manga presque parfait
Profil de Charlanmhg,  Jeuxvideo.com
Charlanmhg - Journaliste
Touche-à-tout vidéoludique, Charlan multiplie les expériences et ne dit jamais non à un bon jeu vidéo quel qu’il soit. Sur JV, on le retrouvera dans la majorité des cas sur les jeux vidéo Nintendo et Blizzard, mais aussi pour traiter les séries animées japonaises du moment.

C'est le 04 août 2024 que s'est terminé le manga My Hero Academia. Une épopée de dix ans qui a pris fin pour ce manga qui a marqué les esprits des amateurs. Un fin parfois décriée mais qui boucle pourtant parfaitement une œuvre qui fait définitivement partie des meilleures de son genre.

Quoiqu'on en dise, la fin de My Hero Academia conclut avec beauté un manga presque parfait
81 081 vues
Avis personnel

Cet article est un billet d'opinion. Il présente le point de vue de l'auteur et est donc, par nature, subjectif.

C’est le 07 juillet 2014 qu’est paru, pour la première fois, le manga My Hero Academia. C’est dans l’incontournable Shonen Jump que les jeunes adolescents, cible principale du magazine hebdomadaire, peuvent lire chaque semaine les nouveaux chapitres des œuvres du moment. Ils découvrent alors la septième œuvre de Koei Horikoshi. Il y dépeint pour la deuxième fois (il est l’auteur de Boku no Hero, travail qui a servi de brouillon à MHA) un monde contemporain au nôtre, à une différence majeure près : 80% de la population mondiale dispose de ce qu’on appelle un alter, une espèce de pouvoir magique. Il en existe de toutes sortes. Certains peuvent générer du ciment, ce qui est alors pratique dans le domaine de la construction. Dans un registre différent, d’autres bénéficient de modifications corporelles comme des moteurs intégrés à leurs mollets. Et puis il y a les hybrides, des humanoïdes disposant de pouvoirs liés à des animaux.

Dans cette société de super-humains, il existe des super-héros engagés par l’État pour faire régner la paix. Le plus populaire et celui considéré comme le plus fort est All Might, dont les pouvoirs et le costume évoquent Superman. Il est adulé dans tout le Japon et figure en tête du classement des héros.

C’est lui que prennent en admiration la société japonaise et surtout les enfants comme Izuku Midoriya, le héros principal de My Hero Academia. Ce dernier regarde en boucle les vidéo de sauvetages d’All Might et rêve de devenir un héros aussi respecté. C’est avec ce but en tête qu’il tente de rejoindre le lycée UA : le meilleur en ce qui concerne la formation de super-héros. Mais il y a une ombre au tableau. Izuku (ou Deku, comme l’appelle son meilleur ami) ne possède pas d’alter. Une succession d’événements au début du manga lui permet d’en récupérer un, et pas des moindres. Le lecteur suit alors la majorité des aventures avec un Izuku en tant qu’apprenti-héros, mais il fallait bien rappeler les débuts du jeune garçon puisqu’ils ont une importance capitale dans la compréhension de la conclusion du manga.

Quelque chose que l’on aborde en fin d’article. Il convient d’abord d’expliquer pourquoi My Hero Academia fait partie du top : c’était plus de 100 millions d’exemplaires distribués dans le monde en avril 2024. Un chiffre colossal que seule une vingtaine de mangas a réussi à aller chercher.

My Hero Academia a donc marqué les esprits. On peut lire qu’il est l’incarnation même du nekketsu, un sous-genre du shonen. On le retrouve dans de multiples mangas populaires comme Dragon Ball, Naruto, One Piece ou encore Demon Slayer et Jujutsu Kaisen pour parler d’œuvres plus récentes. Les nekketsu présentent des personnages principaux aux caractéristiques communes : ils sont souvent candides, et leur naïveté leur permet de toujours croire en leurs capacités à réaliser leur rêves. Le nekketsu, c’est aussi (et surtout !) la transmission de valeur comme l’importance de l’effort, le dépassement de soi ou encore le sens du sacrifice.

Alors pourquoi My Hero Academia y arriverait mieux que les autres ? S’il est difficile d’expliquer avec certitude comment, plusieurs éléments de réponses sont importants à mentionner. À la différence des héros de mangas cités ci-dessus, Izuku affiche un rêve qui n’est pas égoïste. Dès les premiers chapitres, il affiche son ambition de vouloir ressembler à All Might parce qu’il sauve tout le monde avec le sourire. Ça lui est égal de finir héros n°1 ou d’être le plus fort. Ce qu’il veut, c’est pouvoir aider les autres. Une volonté intimement liée à son absence d’alter dans sa jeunesse. C’est avec ça qu’il s’est construit son identité et il veut prouver qu’il est utile même sans aucun pouvoir.

Saison 1, épisode 1 : "Est-ce que je pourrais devenir un héros aussi cool que lui

Quoiqu'on en dise, la fin de My Hero Academia conclut avec beauté un manga presque parfait

Ses camarades de classe, aussi jeunes que lui, sont construits à l’inverse de Deku. Ils ont été définis par leurs pouvoirs et cherchent à prouver à quel point ils peuvent être utiles. Ce qui est intéressant, c’est que chaque personnage bénéficie d’une écriture qui colle à son pouvoir. On a donc des personnalités variées, que l’on aime suivre qui, en plus d’apporter un argument de poids pour la fin du manga, permettent de rythmer avec panache les différents arcs narratifs.

Au cours des 430 chapitres de ses aventures, Izuku rencontre une foule de gens. Il y a d’abord ses camarades de classes. Puis il y a ses professeurs. Il tombe aussi sur d’autres héros. Sur des méchants et des civils. Tout le monde à un rôle à jouer. Et c'est en partie grâce à cette pluralité que la tension s'installe. Plus qu'aux pouvoirs en eux-même, on s'intéresse à la personnalité derrière ces pouvoirs. Un facteur qui joue lors des scènes d'action et des scènes de tension. Et ce suspens, il est renforcé par la pluralité des personnalités et de leurs écritures. Deku est loin d'être le seul à bénéficier de grosses scènes d'action, et c'est ça qui rapproche encore plus le lecteur de chaque protagoniste.

Parce que si My Hero Academia est un manga d’action fournisseur de nombreux moments à frissons (le premier tournoi, l’examen d’entrée, et j’en passe), c’est aussi par ces scènes “tranche de vie” qu’il brille. On en apprend plus alors sur les camarades de classe de Deku par exemple. Ce sont dans ces moments-là qu’on réalise que, si MHA est publié dans un magazine dont l’audience est jeune, il s’adresse tout aussi bien à un public plus âgé. Koei Horikoshi fait la part belle aux adultes, que ce soit par le biais des parents ou des professeurs. J’ai, pour ma part, un souvenir ému de l’épisode où Jiro parle de son avenir à ses parents.

On retiendra aussi l’excellente écriture autour d’Endeavor et de sa famille. Le héros numéro 2 a voulu à tout prix dépasser All Might au point de se servir de ses enfants. Une décision qui a de nombreuses conséquences mais qui ne l'empêche pas de faire un énorme travail d'introspection. De la même manière, Aizawa (Eraser) et All for One permettent aussi de s'intéresser à ce rôle de tuteur. Il est vrai que cette seconde lecture se résume facilement. Selon MHA, les adultes ont le devoir de guider les prochaines générations vers leur propre liberté. Ce n’est pas à eux de l’imposer.

Quoiqu'on en dise, la fin de My Hero Academia conclut avec beauté un manga presque parfait

En bref, Koei Horikoshi a réussi à mettre en place un panel de personnages (pas forcément que pour les héros !) diversifiés. Ils justifient sans cesse que l’on s’y intéresse. Chacun a une histoire à laquelle on peut, ponctuellement, s’identifier. De quoi, dans certains cas, enrichir son identité, ce qui est l’un des buts du manga.

Les boucles sont bouclées

Attention, spoils

Forcément, difficile de parler de la fin de My Hero Academia sans spoiler. Y figure dans ce dernier paragraphe des éléments révélés dans les derniers chapitres de l'œuvre. Vous êtes prévenus !

Comme l’Attaque des Titans il y a peu, My Hero Academia arrive à faire une chute en boucle magistrale puisque plusieurs boucles sont bouclées. Il n’y a pas eu de dépassement de fonction. Il a dévoilé son message au chapitre 1 et l’a terminé au chapitre 430, le dernier, paru le 05 août dernier soit 10 ans après. C’est ça qui est, selon moi, la marque des plus grands : avoir pensé à l’intégralité de son message en amont et l’avoir fait comprendre de manière organique sur la totalité de l’œuvre.

Comme déjà dit précédemment, le rêve de Deku n’est pas de devenir le plus fort mais de pouvoir aider les gens avec le sourire: Dans l’adaptation en série animée, c’est quelque chose que l’on comprend très vite. La voix du narrateur, identique à celle de Deku, promet dès le premier épisode que l’aventure qui arrive raconte comment nous sommes devenus des grands héros.

Saison 6, épisode 24.

Quoiqu'on en dise, la fin de My Hero Academia conclut avec beauté un manga presque parfait

Et c’est ici la première boucle (ou la dernière, selon le point de vue) qui est bouclée avec les deux dernières pages du manga. Dans deux bulles rectangulaires, synonymes d’un narrateur extérieur, on peut lire :

C’est une histoire dans laquelle on ne s’arrête jamais de tous tendre la main.

Bien que redevenu sans alter, Deku continue de réaliser son rêve après l’ellipse : il devient professeur à UA et aide les jeunes générations à devenir de meilleurs héros. Avec le jeune Dai, qui est sans alter comme lui et comme l’a été All Might, la boucle se boucle encore une fois.

On peut voir une troisième boucle dans celle du One for All, le pouvoir qu’il a hérité de son idole. C’est en donnant son pouvoir à son pire ennemi qu’il l’a vaincu. Il s’est séparé de son alter en lui tendant la main et c’est de cette manière qu’il pouvait le plus aider les autres.

Enfin, et c’est probablement la plus importante, il y a une dernière boucle qui se crée. Elle se forme au début, quand Izuku constate à quatre ans que les hommes ne naissent pas égaux. Quelque chose qui le chafouine parce qu’il le ressent comme une forme d’injustice. Pourquoi lui n’a pas eu d’alter ? Mais à 17 ans, dans le dernier chapitre de son aventure, il semble avoir trouvé la paix :

Les hommes ne naissent pas égaux. Chacun de nous est unique et c’est pourquoi nos pensées vont vers les autres. Notre altérité, intérieure et extérieure, nous pousse à l’empathie et à trouver un terrain d’entente avec les personnes qui nous entourent. J’ai appris cette vérité à l’âge de 17 ans.

On pourra ne pas être d’accord avec cette conclusion. La trouver trop niaise. Mais elle a le mérite d’être compréhensible en plus d’apporter un nouveau point final : Izuku a mis fin au combat contre Shigaraki et All for One, mais il est surtout sorti vainqueur de la lutte intérieure qu’il mène depuis ses 4 ans et son absence d’alter.

Il est vrai que ce n’est pas la fin parfaite. Pas mal d’histoires, concernant les antagonistes, sont mises en suspens. Le combat final prend peu de temps à expliquer les choses. Par ailleurs, j’ai souvent lu que certains voulaient en voir plus, notamment concernant les héros après l’ellipse. Moi-même j’aurai voulu voir un peu plus Ochaco (Uravity) dans la lumière : c’est elle qui véhicule le mieux le message de l’œuvre. Elle a toujours mis les autres avant elle et signe un discours magistral à UA pour défendre Deku qui souffle adultes et civils. C'est même à ce moment-là que le proviseur de UA espère voir "juste un petit pas" entre les réfractaires à l'accueil de Deku.

C'est dans ce même discours qu'on peut voir l'inspiration Spider-Man, dont Kohei Horikoshi est un grand fan : les deux héros mettent leur vie en jeu pour sauver leurs concitoyens. Ils n'ont jamais vraiment de répit, avec une charge mentale colossale puisqu'ils ne peuvent pas parler de leurs pouvoirs uniques. C'est dans ces moments-là qu'il faut aussi être un peu un héros en leur expliquant qu'il est normal de se reposer, tout en dissipant les craintes de ceux qui ont vécu sous leurs protections des années durant.

Quand c'est le héros qui souffre, qui est-ce qui lui tend la main ?

Quoiqu'on en dise, la fin de My Hero Academia conclut avec beauté un manga presque parfait

Et après quelques réflexions, si l’on on aurait aimé en voir plus, c’est que l’on a déjà apprécié ce que l’on a vu et que l’on en redemande. Ça veut surtout dire que le plus important a été fait. My Hero Academia a réussi à porter son message : tendre la main aux autres, c’est déjà un pouvoir en soi.

Commentaires
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LocoEnElCoco LocoEnElCoco
MP
Niveau 57
le 20 août à 02:16

Ce dernier regarde en boucle les vidéo de sauvetages d’All Might et rêve de devenir un héros aussi respecté.

+

C’est avec ça qu’il s’est construit son identité et il veut prouver qu’il est utile même sans aucun pouvoir.

Si si c'est bien égoïste comme raison :ok:
Et si ça c'est pas de l'égoïsme, alors Naruto qui veut devenir hokage , celui qui protège le village en cas de problème , c'est pas égoïste non plus.
Goku qui n'hésite pas à se sacrifier pour sauver la terre et ses amis c'est pas égoïste non plus.
Je suis pas fan de op mais Luffy à pas du tout l'air d'un égoïste.
Bref être fan c'est bien mais c'est mieux de le faire sans avoir besoin de descendre les autres œuvres avec du bidon pour surcoter l'œuvre dont on est fan.

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Commentaire édité 20 août, 02:20 par LocoEnElCoco
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