Le tournage de ce remake ne s'est pas passé comme prévu. Ce réalisateur n’arrive pas à collaborer avec James Cameron. Le cinéaste à l'origine d’Avatar est connu pour être plutôt têtu.
Difficile de travailler dans ces conditions
Lorsque l’on collabore avec quelqu'un, soit ça passe, soit ça casse. Et quand on réalise un film, cela est d'autant plus important. Aujourd’hui, il est question d’une mise en œuvre commune entre Roland Emmerich (à l’origine d’Independance Day) et James Cameron (le réalisateur d’Avatar). Ces deux géants de l’industrie étaient censés travailler sur un remake du film Le Voyage Fantastique de Richard Fleischer, sorti à la base en 1966. Je dis bien “étaient”, car lors du Directors on Directing - le panel de Collider mettant en lumière de grands talents du cinéma - au Comic-Con de San Diego cette année, Roland Emmerich est revenu sur l’ambiance de travail avec James Cameron.
James Cameron est très autoritaire. C’est le moins que l’on puisse dire, et à un moment donné, j’ai tout simplement abandonné parce que je me suis demandé : “Est-ce ton film ou bien le mien ?” Et c’est ce qu’il s’est passé.
C’est une triste nouvelle pour le remake du Voyage Fantastique. Mais ce n’est pas la première fois que James Cameron est accusé d’être difficile à supporter. Il y a peu, le réalisateur Tim Miller évoquait les difficultés de travailler avec lui sur le dernier film Terminator. Miller avait admis qu’il ne coopérera plus avec Cameron car il souhaite travailler sur des réalisations sur lesquelles il a le contrôle. De toute évidence, collaborer dans le milieu cinématographique n’est pas chose aisée lorsque deux esprits créatifs sont en désaccord, ce qui semble généralement être le cas lorsque le réalisateur d’Avatar est présent.
Le Voyage Fantastique
Agé de 58 ans, ce film de science-fiction nous plonge en pleine Guerre Froide. États-Unis et Union Soviétique ont réussi à développer une technologie permettant de miniaturiser tout et n’importe quoi pendant une durée de 60 minutes. Jan Benes, un scientifique agissant derrière le rideau de fer, découvre comment rendre ce rétrécissement permanent. Il se rend à l’ouest, mais à son arrivée, il est victime d’un attentat le plongeant dans le coma. Impatient de connaître le secret de sa découverte, le gouvernement américain souhaite lui sauver la vie et envoie une équipe de scientifiques miniaturisée à bord du “Proteus” un sous-marin injecté dans le corps de Benes, ils auront alors une heure tout au plus pour s’occuper du caillot de sang qui le cloue au lit. L’équipe devra se frayer un chemin à travers différents obstacles tout en se méfiant les uns des autres, car il semblerait qu’il y ait une taupe dans leur groupe.