Un pari risqué

Le Cloud Gaming est un pari risqué que les développeurs tentent toujours de relever. Pour rappel, le Cloud Gaming permet de jouer à des jeux vidéo de haute qualité sans nécessiter de matériel puissant, en utilisant des serveurs distants qui exécutent les jeux et transmettent les images en streaming. Une idée prometteuse, mais difficile à mettre en œuvre.

Sur console, Xbox Cloud Gaming, inclus avec le Xbox Game Pass Ultimate, offre un accès à une vaste sélection de jeux Xbox et reste pour l’instant debout. Cependant, d’autres se sont complètement loupés. Par exemple, Google Stadia, qui voulait devenir pionnier du Cloud,, collaborait avec des studios renommés comme Ubisoft pour des titres comme Assassin's Creed Odyssey . Toutefois, malgré ces partenariats, Stadia a fermé ses portes en 2023, mettant fin à son ambition et devenant un exemple d’échec pour l’industrie. Pourtant, les studios ont tenté de continuer leur chemin avec plus ou moins de difficulté, avec cette technologie « d’avenir ». Cette fois, c’est ce géant français qui saute le pas.

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Une offre inédite

Cette fois, c’est Ubisoft qui saute le pas en proposant sa propre offre de Cloud Gaming. Cela faisait des années que le studio expérimentait dans son coin, à l’époque où Stadia était encore parmi nous. Pour l’instant, cette offre est limitée et sert avant tout d’aperçu technique et de test, mais elle vous permet de jouer à Frontiers of Pandora gratuitement. Pour ce faire, vous devrez vous rendre sur l’application Ubisoft Connect et cliquer sur le lien pour l’expérimentation. Malheureusement, il n’est pas possible de s’y rendre depuis un navigateur.

Lorsque vous lancez Avatar : Frontiers of Pandora , vous n’êtes pas redirigé vers Amazon Luna ou une autre offre de Cloud Gaming, mais bien sur les serveurs d’Ubisoft. Pour ce qui est de la qualité du titre, l’utilisateur Internet of Games a testé pour nous.

Évidemment, l’expérience de jeu dépendra majoritairement de votre connexion internet. Si les conditions sont réunies, le jeu peut tourner en 1080 p et être tout aussi beau que « réactif » selon ses propos, et il compare ces capacités à celles du Cloud Gaming de Xbox. Si ce test est un succès, cela voudra donc dire que le studio a fait un bond vers son indépendance. À terme, de nombreux développeurs pourront continuer à vivre sans éditeur, grâce au Cloud. Seulement, il faudra encore quelques années à Ubisoft pour pouvoir proposer un service autonome et complet. Il est possible que les abonnés d’Ubisoft+ soient aux premières loges de cette future offre. Affaire à suivre.