Hors jeux

Vous avez sans doute appris, mais les affrontements sportifs de Mario, Sonic et leurs amis sont définitivement de l’histoire ancienne. Si personne n’a vraiment compris les tenants et aboutissants d’une telle décision en premier lieu, c’est Lee Cocker, un vétéran de la série qui a pris la parole à ce sujet devant nos confrères d’Eurogamer. Ainsi, l’arrêt de la licence ne découle aucunement d’un choix de Nintendo ou Sega, mais bien du Comité international olympique lui-même qui a délibérément abandonné le partenariat avec les constructeurs. “Ils veulent se tourner vers d'autres partenaires, vers les NFT et vers l'e-sport”, déclare Cocker. “En fait, le Comité national olympique veut se recentrer sur lui-même et chercher d'autres partenaires pour obtenir plus d'argent”, explique-t-il.

Ainsi, pas de Mario et Sonic à Paris à l’horizon pour cette année, ce dernier étant remplacé par un nouveau jeu officiel nommé Olympics Go! Paris 2024, un titre gratuit et… sur téléphone. Il sera développé par nWay, société basée à San Francisco et Séoul et habituée aux adaptations de la licence Power Rangers. Mais au-delà de leur propre jeu, le Comité international olympique a une autre idée en tête : les NFT. En effet, le site web officiel d’Olympics Go! propose une “collection de pin’s numériques NFT commémoratifs de Paris 2024 sous-licences officielles Nway”. En plus de cela, le Comité semble s’intéresser de prêt à l’e-sport, organisant même la première rencontre olympique de la discipline en Arabie Saoudite, prévue pour 2025. Autant de projets qui font dire à certains qu’il est préférable que Mario et Sonic prennent leurs distances avec l’événement.

Nouvelle IP et NFT

Malgré tout, et si le Comité international olympique souhaite se séparer de son plus fidèle support vidéoludique, les organisateurs de la cérémonie d’ouverture des jeux de 2024 n’ont, quant à eux, pas hésité à faire référence au médium. En effet, si vous étiez devant votre poste de télévision vendredi dernier, vous avez sans doute jeté un œil à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris, laquelle mettait en scène un bien mystérieux personnage encapuchonné. Celui-ci, vêtu de blanc et de bleu, transportait la flamme olympique sur les toits de la capitale, le tout, en prenant soin de mettre en valeur quelques-uns des plus beaux bâtiments de la Ville Lumière. Une performance qui a forcément fait tiquer les joueurs, associant le personnage à une série vidéoludique iconique : Assassin’s Creed. Une référence d’autant plus pertinente qu’Ubisoft, à la tête de la série, est un studio français.

La référence a également été appuyée par la firme elle-même, partageant notamment du gameplay d’Assassin's Creed Unity sur son compte X (anciennement Twitter), un épisode se déroulant justement à Paris, en pleine Révolution Française. Ledit opus a d’ailleurs été relancé par un bon nombre de joueurs, amusés par la cérémonie d’ouverture et arguant sur les réseaux sociaux que cette dernière était surveillée de près par Arno Dorian, héros du titre.